L'art de dire sa façon de penser
J'ai réalisé que ce n'est plus socialement accepté d'envoyer promener les gens. J'ai récemment eu des occasions où, si je n'étais pas si poli, j'aurais pu royalement envoyer promener certaines personnes. Je ne sais pas quand cet art est devenu réprochable et quasiment inacceptable dans notre société moderne.
C'est vrai, pensez-y. À l'époque, quelque chose clochait et les têtes se mettaient à rouler. On est pas content du nouveau roi... le peuple à parlé. Au suivant! Tu ne faisais pas la job, bien disons qu'on t'envoyait rapidement en retraite forcée. On te retirait ta vie. Pire que ça, on éliminait tes collègues et ta famille, juste pour être sûr que le gêne de l'incompétence mourrait avec toi. Pour éviter qu'un de tes fils ne refasse les mêmes gaffes. «Que veux-tu dire, Sire de la Chevrotière ne veut pas collecter les impôts du peuple? Il trouve ça injuste? Eh bien, coupe la tête de toute sa famille, enculez les orifices béants de leurs cous, déféquez devant leurs maisons et pendez les corps à l'entrée du village en guise d'avertissement pour les autres comptables qui auraient des idées saugrenues... Diantre!»
Aujourd'hui, on dirait qu'on ne veut pas choquer. Le gars est une merde incompétente qui me mets dans un monde de merde, mais je ne veux pas l'offenser. Merci de me placer dans une position compliquée et embarassante. On pourrait se faire lessiver, perdre tout ce qu'on a et dire merci par la suite et demander s'ils vont avoir besoin d'aide pour transporter les meubles. C'est à ce point qu'on a perdu notre instinct de survie. La loi du plus fort est devenue depuis bien longtemps désuète. C'est plutôt la loi de chacun fait sa petite affaire et espère ne pas trop déranger. On se fait manger la laine sur le dos et on en redemande un peu plus.
Je ne sais pas ce que ça va prendre pour qu'on réagisse à toutes les petites injustices qu'on subit quotidiennement. Parce que faut pas se leurrer, même si on tend l'autre joue et qu'on prend tout avec un sourire, ça nous dérange quand même... On est mou, mais on est pas stupide! Et ça mijote en nous...
Tranquilement...
Lentement...
Jusqu'au jour ou ça va éclater. Et ça va venir...
C'est vrai, pensez-y. À l'époque, quelque chose clochait et les têtes se mettaient à rouler. On est pas content du nouveau roi... le peuple à parlé. Au suivant! Tu ne faisais pas la job, bien disons qu'on t'envoyait rapidement en retraite forcée. On te retirait ta vie. Pire que ça, on éliminait tes collègues et ta famille, juste pour être sûr que le gêne de l'incompétence mourrait avec toi. Pour éviter qu'un de tes fils ne refasse les mêmes gaffes. «Que veux-tu dire, Sire de la Chevrotière ne veut pas collecter les impôts du peuple? Il trouve ça injuste? Eh bien, coupe la tête de toute sa famille, enculez les orifices béants de leurs cous, déféquez devant leurs maisons et pendez les corps à l'entrée du village en guise d'avertissement pour les autres comptables qui auraient des idées saugrenues... Diantre!»
Aujourd'hui, on dirait qu'on ne veut pas choquer. Le gars est une merde incompétente qui me mets dans un monde de merde, mais je ne veux pas l'offenser. Merci de me placer dans une position compliquée et embarassante. On pourrait se faire lessiver, perdre tout ce qu'on a et dire merci par la suite et demander s'ils vont avoir besoin d'aide pour transporter les meubles. C'est à ce point qu'on a perdu notre instinct de survie. La loi du plus fort est devenue depuis bien longtemps désuète. C'est plutôt la loi de chacun fait sa petite affaire et espère ne pas trop déranger. On se fait manger la laine sur le dos et on en redemande un peu plus.
Je ne sais pas ce que ça va prendre pour qu'on réagisse à toutes les petites injustices qu'on subit quotidiennement. Parce que faut pas se leurrer, même si on tend l'autre joue et qu'on prend tout avec un sourire, ça nous dérange quand même... On est mou, mais on est pas stupide! Et ça mijote en nous...
Tranquilement...
Lentement...
Jusqu'au jour ou ça va éclater. Et ça va venir...