Neige neige...

Je remercie le ciel qu'il neige. Parce que notre vie sera tellement plate sans elle. Personne n'aurait rien à se dire. Même les journaliste seraient probablement obligés de montrer des chiens écrasés et des violeurs si ce n'était pas de toute cette neige. Juste l'hélico TVA qui tous les matins depuis des semaines capte les images palpitantes des grattes et diverses déneigeuses. Une autre belle réalisation digne du réseau.

Rappelez-vous vos conversations des dernières semaines, avec peu importe qui, parents, amis, collègues... Toutes ces interventions étaient nourries de neige. Sur comment vous ne voyez plus dehors, vos voitures sont pris, les tempêtes, vos prouesses à la pelle.

Vive la neige, elle rapproche les gens. De façon très superficielle mais je ne m'en plaindrai pas. On a toujours besoin d'une cause ou d'un problème commun, qui touche tout le monde sans discrimination. Un peu comme le cancer mais tellement plus blanc.
Plus blanc que blanc. Un amoncellement immaculé qui unis tous et chacun en une voix qui s'élève au ciel en brandissant pelle et tuque : Ça va-tu finir!?!

Moi, de mon côté, je souhaite secrètement qu'il en reste un peu tout l'été. Les dépôts de neige sont tellement pleins, ça ne pourra jamais fondre au complet. Je voudrais qu'à la première neige l'an prochain il nous reste une petite patche de l'année précédente. Juste pour que ça donne quelque chose à raconter aux génération futures. Un leg plus grand et plus mémorable que le 400e. L'année où on est devenu le pays de la neige éternelle.

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