Le post auto-censuré


Aujourd'hui, j'ai réalisé que les choses qui me chicotent le plus, c'est des choses dont je ne peux pas parler. C'est vraiment fatiguant, épuisant même. Des fois, on dirait qu'on aurait le goût de crier, de tout déballer, que ce serait un défoulement magique. Mais pourtant, il y a cette voix en dedans de moi qui me dit de me la boucler.

Je déteste cette voix.

Pis après, viennent la raison et l'impulsivité qui se battent pour savoir qui va dicter mes prochains mots. Quelles sont les conséquences, quelles sont les répercussions. C'est un combat de tous les jours. Et il y a l'émotivité et la morale qui attendent sur les côtés pour venir en aide aux combattants.

Pourquoi tout doit être si complexe. On ne peut plus dire ce que l'on pense. Tout le monde préfère jouer à la vierge offensée. Vous comprennez que je ne suis pas du tout en train de parler de liberté d'expression ou de diffammation, d'insultes. Je ne revendique pas mon droit de dire à quelqu'un qu'il pue ou qu'il est dénué d'intelligence. Le juste retour du chariot serait probablement très cruel.

Voici ma conclusion :

La simplicité n'est plus de ce monde.
J'ai assisté à ses funérailles et personne n'est venu payer ses derniers hommages. Trop occupés, trop compliqué sans doute.

Quoi faire alors? Tout garder en dedans. Tout enfouir et attendre l'explosion future?

Moi je propose d'être honnêtes avec nous-mêmes. De quand même dire ces choses qui dérangent, qui chamboulent les faux sentiments de sécurité, qui forcent à regarder la réalité et la vie en face.

Mais bon, peut-être que j'ai encore trop parlé...

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