St-Jean quoi?

Je réalise que je ne sais pas ce que je fête. Je suis quelqu'un d'assez bourré d'opinions d'habitude, mais quand on tombe sur la question d'identité, je n'en ai pas vraiment. Je suis moi. Et ça se résume à ça. Je ne me sens pas appartenir à aucun autre groupe. Alors, quand on tombe sur des fêtes patriotiques ou fédéralistes, rien de tout ça ne me touche. Je ne suis pas un séparatiste, mais je ne suis pas fier de la nuit des longs couteaux non plus.

Bref, je ne suis fier d'aucun des deux.

Le 24 juin, comme le 1er juillet, ne sont que des jours de congés glorifiés faussement.
De toute façon, le québécois moyen ne sait même plus ce que le 24 juin représente. Il n'a que des idées préconçues d'indépendances qui lui viennent de ses parents, de vieux disques d'Harmonium et ses 3 amis du Cégep qui sont allés en sciences politiques avant d'êtres blasés eux-mêmes par la machine.
Et le 1er juillet, comment est-ce que je peux avoir un sentiment national, quand je ne fais pas partie du pays et que mon gouvernement provincial fait tout pour dédoubler les ministères fédéraux pour montrer au méchant fédéral qu'on est très bien capables se nuire nous-mêmes, tout seuls!

C'est ce genre de comportement qui fait que je suis très bien sans aucune allégiance. C'est la seule façon de ne pas être déçu en bout de ligne. Je peux profiter d'une journée de congé sans les répercutions stupides. Un genre de congé pédagogique. Ahhh, on était tellement bien à l'école quand on avait aucune bullshit à endurer.

Mais ça, c'est pour une autre fois!

Bon congé! On se reparle bientôt!

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