Notre Culture avec un grand Q

Ces temps-ci, élections aidant et le Bloc se débattant comme un diable dans l'eau bénite pour montrer qu'ils ne sont pas inutiles recommencent à nous casser les oreilles avec la notion d'identité, de culture québécoise. Eh qu'on est donc menacés. Mais vous êtes-vous déjà demandés ce qu'est cette fameuse identité?

Le québécois moyen aime qu'on décide tout pour lui, ce qui explique la convergence des médias et des opinions. Tant qu'il y a Julie Snyder, Guy A. ou Denis Lévesque pour lui dire comment penser, il est heureux.

Le québécois moyen se contente de peu. La vieille expression né pour un ptit pain s'y applique pleinement. Tant qu'il reçoit son chèque 2 fois par mois, que Métro mets de la bière en spécial et que le 7 jours (ou La Semaine) arrive livré à sa porte, il va afficher un large et béant sourire.

Le québécois moyen est unilingue francophone, se fermant ainsi du reste du monde (pas seulement le monde anglophone, mais le monde en général). C'est la seule et unique raison que Céline Dion pogne autant, on la voit comme quelqu'un avec un immense talent malgré le fait qu'elle transpire de médiocrité. Pourquoi, parce qu'on ne connaît pas mieux. À juste rester dans sa cour, on ignore totalement tout ce qui se fait dehors...

Le québécois moyen est un mouton, un suiveux, un peureux et quelqu'un qui n'assume pas ses convictions. Il peut chiâler dans le dos de tout ce qu'il méprise mais n'osera jamais faire de peine lorsque confronté à ceux-ci. Il veut que tout le monde soit traité égal et que personne ne s'élève de la masse parce qu'il a peur de se retrouver au bas de la pyramide si les autres commençaient à monter. Que son côté indéquat soit affiché au grand jour.

Le québécois moyen est orgueilleux. Il pense que ses flatulences n'ont point d'odeur et que toutes ses décisions, opinions, choix sont finaux et incontestables. Et lorsqu'acculé au pied de mur devant le contraire, va blâmer le gouvernement, la société, sa mère et n'importe qui qui se trouve sur son passage plutôt que d'admettre qu'il s'est trompé.

Le québécois aime se faire enculer royalement par n'importe qui qui veut bien en profiter. Il ne plaindra jamais. Tout le monde pet abuser de lui et il en redemandera encore. À quatre patte, bien ouvert et sans lubrification.

Et c'est ça qu'il faut sauvegarder??? À la place d'essayer de suivre la parade et de s'améliorer. De se regarder dans le blanc des yeux, de voir nos défauts et de travailler fort à dépasser nos limites. De prendre notre place de choix dans «The Big Picture». Non, on reste endormis, on aime regarder les gens faire semblant de se battre pour nous, pour notre identité. En réalité, ils se battent seulement pour sauver leurs jobs parce qu'un fois élus, ils vont encore disparaître pendant 4 ans pour ensuite revenir aux prochaines élections pour nous dire comment ils défendent notre cause et empêchent le méchant gouvernement fédéral (peu importe sa couleur) de nous crosser davantage... ils préfèrent bien mieux le faire eux-mêmes. Un peu comme de l'inceste politique, on se fourre entre-nous autres sans problèmes, on a pas besoin de personne d'autre pour le faire à notre place!

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