La grande liste des choses méprisables

Pas d'introduction aujourd'hui.
Je n'aime pas les intros trop longues.
Allons droit au but, que diable!

Je n'aime pas :

• Les gens qui utilisent Facebook pour me parler de banalités. J'aime les gens qui s'en servent pour me faire découvrir des choses, pour me pointer en direction de liens intéressant, qui me donnent leur opinion sur un tas de sujets diverses même si je ne suis pas toujours d'accord. Ceux qui s'en servent pour dire qu'ils se font un café, s'endorment ou regardent dehors. Bravo, vous venez d'endormir la totalité de vos amis. (ok, je le fais celui-là des fois.)

• Quand je me fais mal comprendre.

• Les patterns. Je n'aime pas les gens qui refont les mêmes erreurs ad nauséam sous prétexte qu'ils ne peuvent pas faire autrement, que c'est leur pattern. Voyons donc. La volonté de changer les choses est moins forte que refaire les mêmes choses niaiseuses? Prends le temps d'y penser juste 10 secondes de plus.

• Me faire dire des clichés quand quelque chose de plate survient. Si je voulais des phrases toutes faites, j'irais lire les pages roses du dictionnaire.

• L'insécurité. On se pose un tas de questions dans une journée. Souvent, les choix qu'on fait après tout ce questionnement, sont pires que si on avait foncé tête première. Prendre le temps de tout analyser ne fait qu'amener du doute inutile. Et c'est prouvé par des études en psychologie (qui peuvent être elle aussi contestées, mais si je commence à douter de ça, je commencerais à douter d'écrire et de laisser ce point dans la liste pis finalement, je l'enlèverais et ça prouverait ce que j'essaie de dire depuis tantôt. BWAAAAAH.)

• Le fait que je dois attendre quelques jours pour manger des fruits dont j'ai envie tout de suite. Je ne peux jamais aller à l'épicerie et acheter des bananes, des mangues, des avocats sans avoir à attendre 2 ou 3 jours. Même s'il y a présence d'une étiquette «mûr maintenant». Autre possibilité, prendre ceux qui ont l'air d'avoir fait la guerre, tout poqués et bruns foncés. J'adore quand une banane goûte le médicament.

• Quand on me prend toujours au premier degré. Qu'on imagine que je ne suis pas un gars sérieux parce que j'aime rire et blaguer. Je ne suis pas unidimensionnel. 

• Les gens qui font un CheckIn pour dire au monde entier où ils sont maintenant. C'est tellement il y 3 ans. C'est quoi le but? Rendre jaloux? Penser que les gens vont se ruer vers la porte pour venir vous rejoindre? 

• Les gens qui sont bornés.

• Que beaucoup de personnes se fient aux apparences, n'osent jamais rien et restent toujours en surface dans leurs discussions pour être sûr de ne rien dévoiler.

• Voir les personnes que j'aime subir des malchances.

• Les personnes qui refusent de partager leur savoir. Pourquoi apprendre quelque chose si on ne peut pas en faire profiter quelqu'un d'autre? Depuis quand on devient le gardien unique du savoir universel. À notre mort, toute l'information meurt avec nous? 

• Le fait que certaines personnes tombent célibataires et 30 secondes plus tard, tout le monde arrivent en masse pour leur présenter des candidats potentiels. Mais que d'autres, non.

• Ceux qui critiquent tout, pour la seule raison de se penser spécial et unique. Une majorité des gens pensent d'un côté? Bin moi, je vais aller en sens inverse, parce que je suis tellement mieux que la majorité. Tout le monde aime quelque chose? Quossé ça. Je veux tellement ne pas faire partie de la moyenne que je suis prêt à passer pour quelqu'un de complètement insupportable pour montrer ma pensée autonome.

• Les personnes qui, une fois qu'ils ont atteint un certain âge, se permettent d'ignorer les fondements de la courtoisie et du savoir-vivre. J'ai 70 ans? Je peux maintenant couper les files d'attente, tousser sans mettre rien devant ma bouche, ne plus dire SVP et porter des vêtements qui sentent le manque d'hygiène corporelle.

• Les groupes qui font des covers de chansons populaires mais qui la joue exactement de la même façon sans y mettre un peu d'eux-mêmes. Si vous n'êtes pas un groupe hommage, soyez créatifs! Si je voulais la même chose, j'irais vers l'original. Quoique, j'ai entendu des versions horrifiques de chansons de Kate Bush, Linkin Park (qui fait des covers de Linkin Park???) et de The Cure. Arrangez-vous pour que ça reste bon! 

• Les gens qui sont control freaks. Ces gens ne se rendent pas compte qu'en étant des p'tits boss de bécosse, ils sont désagréables au plus haut point. Et surtout que nous sommes pas dupes que tout ça vient de leur insécurité profonde. Pas subtil. Tu parles aux gens autour de toi comme s'ils étaient tes esclaves ou une forme de sous-race qui n'est pas à la hauteur de tes attentes? Tu parles à ton conjoint comme si celui-ci ou celle-ci ne pouvais absolument rien faire de la bonne façon? Que les choses doivent être faites seulement quand tu en as besoin, quand tu dis le mot ou quand ça te tente. Toi, toi, toi? Tu vois la problématique qui émerge ici?

• Quand des petites niaiseries prennent des proportions gargantuesques.

• Le volume du son des publicités à la télévision est plus fort que la programmation régulière.

• Que les journaux, dernier bastion de l'information imprimée, remplacent les grands titres de leur une par des pleines pages de publicité. Ah oui? Honda qui vend sa nouvelle Civic 2013 est plus pertinent qu'un dossier politique ou un drame humain? On est vraiment rendu blasé.

• Quand quelque chose que j'aime arrête subitement. Série télé, groupe de musique, relation, baiser, etc. J'en veux plus. Encore plus. Je ne suis pas rassasié. Ça devrait pas arriver. Quand quelque chose est extraordinaire, le temps devrait s'arrêter et faire que ça dure. Ok, je sais que je demande l'impossible. Mais la phrase que toute bonne chose à une fin? Foutaise!

• Quand je ne sais pas comment trouver une conclusion punchée et mémorable à un texte que j'ai mis du temps à écrire.