La grande intérrogation
J'ai été un peu triste ces jours-ci. Les vacances n'aidant pas, je me suis retrouvé à comtempler ma situation, ma vie en général. Analyser, essayer de comprendre certaines choses et, j'avoue aujourd'hui que je suis pas mal confus...
Tout part de la grande question :
Qu'est-ce qui est moins pénible? Être en amour et avoir le cœur brisé ou être seul et endurer la solitude.
Grande question, hein?
Je sais qu'il n'y a pas vraiment de réponses.
Petite précision, je ne suis pas en dépression. Je ne passe pas mes journées à me morfondre dans un coin, assis en petit bonhomme, me berçant de l'avant vers l'arrière en répétant, la voix craquelante: « pourquoi? pourquoi? »
À vrai dire, ce que je ne comprend pas, c'est les filles. Ça prends du courage pour dire ça, mais je ne me sens plus dans la game. Je ne sais plus ce qu'elles recherchent, ce qu'elles veulent. L'ai-je vraiment déjà su? Autre question.
J'avais peut-être l'impression (ou l'illusion) de le savoir.
J'ai 32 ans. Je suis quelqu'un de passionné, romantique, dévoué, intelligent, patient, rêveur, bon vivant et semi-regardable.
J'ai une pile montagneuse d'intérêts et de sujets de conversations.
Je suis conscient qu'il y a vraiment pire que moi, je sais aussi (malheureusement) qu'il y a mieux.
Je ne sais pas où je me situe entre les deux, mais j'ose espérer que je suis un peu plus du côté positif.
Alors, pourquoi ça clique avec personne?
Est-ce que je suis si déconnecté? Est-ce que je donne tellement l'image de quelqu'un de minable qui ne vaut pas l'effort.
Où est-ce que les critères de sélection sont tellement hauts qu'il m'est maintenant impossible de les atteindre.
Avec l'âge, je me suis rendu compte avec mes relations passées, que je sais un peu plus ce que moi je recherche, ce que je n'aime pas, ce que j'ai appris à la longue qui n'était pas compatible aussi. J'imagine que la même chose se passe avec les filles de mon âge. Mais des fois, je pense que la peur de se réembarquer ou de répéter des mauvaises expériences paralyse les gens. Font que les gens voient moins loin que l'immédiat, ne réalisent pas certaines possibilités. Mais ce n'est pas comme si le fait de commencer quelque chose (ou d'explorer la possibilité) fait que
2 secondes plus tard on est plongé tête première sans bonbonne d'oxygène en train d'étouffer et qu'on se retrouve avec 2 maisons, 3 voitures, 2 bébés et une belle-famille.
À notre âge, on est comme des vétérans de guerre. On a vu tout plein de batailles sur plusieurs terrains et on est ressorti avec des blessures et cicatrices. Mais la peur que les cicatrices se réouvrent est présente. Beaucoup de personnes ont la mentalité de «plus jamais ça n'arrivera». Et avec raison, on ne veut pas se remettre dans les vieux patterns et répéter les erreurs du passé. Je pense par contre que ça enlève des chances aussi à des nouvelles personnes.
Le pire dans tout ça, c'est que je suis entouré de couples (pas tous nécessairement près de moi, mais en général, que j'obsèrve dans la vie de tous les jours ou que l'on me parle de) qui sont formés de gens incompatibles. Pire, des gars que je sais qui sont des purs manipulateurs, profiteurs, machos, stupides ont des vies de couple et quand ça pète, n'ont aucune difficulté à trouver autre preneur. Où est la logique la-dedans? Il y a des méchants (pardonnez-moi l'expression) trous-de-culs qui sont avec des filles extraordinaires et ça me dépasse litérallement. Je sais que l'amour est aveugle, mais des fois, il manque carrément de jugement!
Aussi, c'est que quand on tombe dans les histoires de coeur, la logique et les explications n'ont plus leur place. On tombe dans un domaine du déclic, de la chimie, de la bio, (de la physique et de l'éduc après la récré), du «coup de foudre» (si je peux utiliser ce cliché). Le côté rationnel s'efface.
Alors, que nous reste-t'il pour comprendre. Les expériences passées? Visiblement, non, parce que si elles étaient positives, elles seraient des expériences présentes. Alors, on fait quoi? Comment faire comprendre à quelqu'un qu'on est une valeur sûre, qu'elle ne regrettera pas son choix?
Je vois comment la vie n'est pas une chose facile. Mais quand on tombe dans la grande sentimentalité, ça se complexifie avec les années. Pourtant, quand on y pense, être en amour devrait être la chose la plus facile au monde, ça va de soi, ce n'est pas supposé être un effort.
Le vrai problème, c'est qu'on laisse trop souvent notre tête essayer de contrôler quelque chose qu'elle devrait laisser au coeur, parce qu'elle n'a aucune idée de ce qu'elle fait.
Tout part de la grande question :
Qu'est-ce qui est moins pénible? Être en amour et avoir le cœur brisé ou être seul et endurer la solitude.
Grande question, hein?
Je sais qu'il n'y a pas vraiment de réponses.
Petite précision, je ne suis pas en dépression. Je ne passe pas mes journées à me morfondre dans un coin, assis en petit bonhomme, me berçant de l'avant vers l'arrière en répétant, la voix craquelante: « pourquoi? pourquoi? »
À vrai dire, ce que je ne comprend pas, c'est les filles. Ça prends du courage pour dire ça, mais je ne me sens plus dans la game. Je ne sais plus ce qu'elles recherchent, ce qu'elles veulent. L'ai-je vraiment déjà su? Autre question.
J'avais peut-être l'impression (ou l'illusion) de le savoir.
J'ai 32 ans. Je suis quelqu'un de passionné, romantique, dévoué, intelligent, patient, rêveur, bon vivant et semi-regardable.
J'ai une pile montagneuse d'intérêts et de sujets de conversations.
Je suis conscient qu'il y a vraiment pire que moi, je sais aussi (malheureusement) qu'il y a mieux.
Je ne sais pas où je me situe entre les deux, mais j'ose espérer que je suis un peu plus du côté positif.
Alors, pourquoi ça clique avec personne?
Est-ce que je suis si déconnecté? Est-ce que je donne tellement l'image de quelqu'un de minable qui ne vaut pas l'effort.
Où est-ce que les critères de sélection sont tellement hauts qu'il m'est maintenant impossible de les atteindre.
Avec l'âge, je me suis rendu compte avec mes relations passées, que je sais un peu plus ce que moi je recherche, ce que je n'aime pas, ce que j'ai appris à la longue qui n'était pas compatible aussi. J'imagine que la même chose se passe avec les filles de mon âge. Mais des fois, je pense que la peur de se réembarquer ou de répéter des mauvaises expériences paralyse les gens. Font que les gens voient moins loin que l'immédiat, ne réalisent pas certaines possibilités. Mais ce n'est pas comme si le fait de commencer quelque chose (ou d'explorer la possibilité) fait que
2 secondes plus tard on est plongé tête première sans bonbonne d'oxygène en train d'étouffer et qu'on se retrouve avec 2 maisons, 3 voitures, 2 bébés et une belle-famille.
À notre âge, on est comme des vétérans de guerre. On a vu tout plein de batailles sur plusieurs terrains et on est ressorti avec des blessures et cicatrices. Mais la peur que les cicatrices se réouvrent est présente. Beaucoup de personnes ont la mentalité de «plus jamais ça n'arrivera». Et avec raison, on ne veut pas se remettre dans les vieux patterns et répéter les erreurs du passé. Je pense par contre que ça enlève des chances aussi à des nouvelles personnes.
Le pire dans tout ça, c'est que je suis entouré de couples (pas tous nécessairement près de moi, mais en général, que j'obsèrve dans la vie de tous les jours ou que l'on me parle de) qui sont formés de gens incompatibles. Pire, des gars que je sais qui sont des purs manipulateurs, profiteurs, machos, stupides ont des vies de couple et quand ça pète, n'ont aucune difficulté à trouver autre preneur. Où est la logique la-dedans? Il y a des méchants (pardonnez-moi l'expression) trous-de-culs qui sont avec des filles extraordinaires et ça me dépasse litérallement. Je sais que l'amour est aveugle, mais des fois, il manque carrément de jugement!
Aussi, c'est que quand on tombe dans les histoires de coeur, la logique et les explications n'ont plus leur place. On tombe dans un domaine du déclic, de la chimie, de la bio, (de la physique et de l'éduc après la récré), du «coup de foudre» (si je peux utiliser ce cliché). Le côté rationnel s'efface.
Alors, que nous reste-t'il pour comprendre. Les expériences passées? Visiblement, non, parce que si elles étaient positives, elles seraient des expériences présentes. Alors, on fait quoi? Comment faire comprendre à quelqu'un qu'on est une valeur sûre, qu'elle ne regrettera pas son choix?
Je vois comment la vie n'est pas une chose facile. Mais quand on tombe dans la grande sentimentalité, ça se complexifie avec les années. Pourtant, quand on y pense, être en amour devrait être la chose la plus facile au monde, ça va de soi, ce n'est pas supposé être un effort.
Le vrai problème, c'est qu'on laisse trop souvent notre tête essayer de contrôler quelque chose qu'elle devrait laisser au coeur, parce qu'elle n'a aucune idée de ce qu'elle fait.