Ma sortie au Rouge et Or

Oui, pour un finissant de l'Université Laval et un gars qui habite à Québec depuis 1994, j'ai pas affiché mes couleurs partisanes souvent. Alors, en fin de semaine, j'ai été à mon premier match du Rouge et Or. Laissez-moi vous dire que ce ne sera pas mon dernier.

J'ai pas vraiment d'excuses pour ne pas y avoir été avant. En plus, j'aime bien le football. Pas un fanatique, mais écouter un match, c'est loin d'être une punition. Depuis que je suis à Québec, j'ai vu au fil des années plusieurs parties des Nordiques, des Capitales mais aucune du Rouge et Or.

Je suis un gars qui adore l'ambiance d'un match. J'aime les fans, le côté survolté. Peu importe la température, on sait qu'ils vont être là.

Il y avait quand même beaucoup de vent dimanche, alors, je me doutais que la partie en serait une avec moins de bottés et de passes longues. À certains moments, ils n'avaient pas le choix et on voyait que le ballon freinait plus brusquement dans les airs.

Au tailgate de l'ADUL, un ancien membre de l'organisation a offert ses prédictions pour le match. Je ne me souviens plus trop, mais je pense qu'il avait dit 27 à 10 pour le Rouge et Or. La partie s'est terminée à 23 à 7. Le gars connaît son football.

Le Rouge et Or a affronté le Vert et Or de Sherbrooke. Le R&O est juste trop fort pour la ligue. C'était même pas forçant de gagner. Ça donne quand même un bon match, mais on est pas surpris du résultat. Quoique, je dois dire que quand Sherbrooke s'emparait du ballon, ils sont rapide et sont très bon pour faire des percées sur le terrain. Je ne sais pas si c'est habituel pour le football universitaire, mais il y a eu une tonne de pénalités. Je suis plus familier avec les règles du football américain. Je pense que Sherbrooke a reculé d'au dessus de 250 verges durant la partie. Et en plus, trois touchés ont été annulé à cause de pénalités durant le jeu. Quand le R&O a enfin effectué un vrai touché, la foule ne savait plus si elle devait crier ou attendre de se faire encore enlever les points.

Une super belle journée. Mieux vaut tard que jamais, comme on dit.

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