Scott Pilgrim vs The World : La critique (enfin!)

Je suis allé voir le film la semaine passée. Aujourd'hui, au moment où je vous écris ces lignes, il n'est plus à l'affiche dans la Vielle-Capitale. Je suis déçu qu'un film aussi génial n'a pas pu durer plus de 2 semaines. Il est bien côté, brillant, bien joué, bref, j'ai vraiment adoré.

Et je l'ai vu en français.

Je ne peux pas attendre de le voir en anglais.

Edgar Wright a compris l'essence de la bande dessinée et l'a traduite pour l'écran avec brio. Bien sûr, pour les puristes, il manque une tonne d'infos, mais résumer l'histoire complexe de Scott Pilgrim, disponible en 6 tomes bd dans un film d'une durée de presque deux heures est une tâche compliquée. Alors, il s'est permit quelques libertés avec l'oeuvre originale. Certains éléments sont coupés, d'autres sont mélangés à de nouvelles situations, et la fin est complètement différente. Mais c'est normal, la bd n'était pas complétée totalement quand le script s'est écrit.

Mais on s'en fout totalement. Les détails, les personnages, tout y est intact.

Scott (joué par Michael Cera qui joue enfin un personnage de son âge) n'est pas un héros. Il n'est pas nécessairement quelqu'un d'attachant. Il est un peu égocentrique, égoïste, déconcentré et mêlé. Il ne sait pas vraiment ce qu'il veut. Jusqu'à ce qu'il rencontre Ramona Flowers, la fille de ses rêves (litérallement). Et pour avoir le droit de sortir avec elle, il doit affronter (éliminer) ses 7 ex maléfiques.

C'est là que le film gagne tout son charme. L'univers, la musique, les effets sonores hors-champs. On ne remets pas en questions les effets sonores, les styles bd live, les combats totalement hyperactifs style manga. Tout se savoure et ce film mérite plus d'une écoute.

Et pour les maniaques qui ont lu la BD à quelques reprises, la tonne de petites perles à remarquer est incroyable. Des t-shirts, aux petites notes, les phrases, les prises de vues. Tout y est. Ok, ce n'est pas du case par case comme Sin City, mais ce n'est pas le but recherché. C'est une superbe version en mouvement d'une oeuvre déjà impressionnante.

Ça valait l'attente, j'ai eu un large sourire du début à la fin. Si vous n'êtes pas gagnés dès l'apparition du logo Universal, vous n'êtes pas dans la bonne salle.

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