Le texte Post-FEQ et Harry Potter et pré-vacances seulement trop bien méritées
Le Festival d'été de Québec est terminé!
J'en suis un peu triste, parce que j'aurais pris encore 10 jours de programmation, ou une machine à voyager dans le temps pour aller voir ce que j'ai manqué par conflit d'horaire.
J'ai beaucoup d'opinions partagées sur le FEQ. Plusieurs personnes s'ennuient de l'époque où on entrait sur les Plaines pour pique-niquer et changer de scène au gré de nos humeurs. Je comprends aussi pourquoi ce n'est plus possible aujourd'hui. Moi, parfois, j'aimerais pouvoir changer de scène quand je n'aime pas ce qui joue, mais je sais que si je quitte, je ne pourrai pas revenir et je ne pourrai pas entrer sur le site de la nouvelle scène par la suite. Donc, je reste où je suis et je prends mon mal en patience.
Mais ce n'est pas une complainte du tout de ma part. Quand on atteint une certaine grandeur, il est normal de perdre un peu de flexibilité.
Donc, sinon, j'ai vraiment mon festival cette année. Un festival où je n'ai pas passé beaucoup de temps sur les Plaines elles-mêmes, mais bien sur d'autres scènes plus intimes.
J'ai vu Ben Harper, Marianne Faithful, Joseph Arthur, Karkwa, etc...
Mon grand coup de coeur cette année va à Martha Wainwright. Tout simplement sublime. Elle était seule sur scène avec sa guitare et nous a donné une superbe sélection de son répertoire, laissant de côté Piaf, qu'elle avait envie de laisser de côté pour revenir à ses compositions. Une femme absolument charmante, qui a une complicité incroyable avec la foule. Un silence complet régnait. Une des écoutes les plus attentives que j'ai vu au festival depuis des années. Et, comme bonus, sa tante est venue chanter 2 chanson au piano vers la fin du spectacle. J'ai vraiment adoré.
Mention spéciale pour Métallica. J'ai toujours aimé le groupe, quoique j'en écoute vraiment moins depuis quelques années, mais le temps d'une soirée, je me suis revu au secondaire et au cégep en train de gueuler «Die By My Hand» sur Creeping Death, Son excellent, prestation d'enfer, énergie débordante et foule totalement conquise. Je ne pouvais rien demander de plus pour terminer 10 jours de festivités intenses.
J'ai eu un flashback de Fraggle Rock durant le spectacle de 'Tallica. J'ai enfin compris comment Gobo Fraggle se sentait lorsqu'il devait traverser des dizaines de mètres pour se rendre demander conseil à Mademoiselle Immondice. Il y avait tellement de vidanges, de détritus, de bouteilles vides, d'excréments et de fluides corporels laissés à la chaleur de 35 degrés celsius à l'entrée du site que c'en était nauséabond. Je suis convaincu d'avoir croisé un chat mort. Et peut-être aussi un cadavre. Ça n'avait juste aucun sens.
J'ai un léger regret d'avoir manqué Death From Above 1979, mais j'avais d'autres plans. Il paraît que le show était intense aussi et que j'aurais vraiment aimé. Tant pis. Je les avais déjà vus en spectacle en première partie de Nine Inch Nails il y a quelques années, alors, je sais à quel point ils sont bons.
Au cinéma, je suis retourné voir la belle lettre d'amour à Paris qu'est Midnight in Paris, et je suis allé voir Harry Potter and the Deathly Hallows Part2.
SPOILER ALERT (pour ceux qui n'ont pas vu le film ou lu les livres)
Pauvre Harry. Quand on essaie de terminer une histoire et qu'on doit rendre justice à des personnages qu'on a vu évoluer dans 7 films précédents, il peut arriver qu'on doit faire des choix éditoriaux dans l'écriture du scénario. Alors, ont quitté de l'histoire, les 3 Deathly Hallows, la soif de gloire et de pouvoir de Dumbledore, sa relation avec son frère, son ami sorcier et comment il est venu en possession de la baguette Elder wand, la mort de sa soeur, la mort de Georges, Rufus, Tonks, la grande révélation de Severus Snape est raccourcie. Tous ces changements se comprennent et peuvent s'expliquer dans un contexte de scénario et de temps, mais sont quand même chiants quand on s'y attend. Je trouve qu'on enlève des portions importantes de l'histoire, ce qui fait que certains moments perdent de leur pertinence par la suite.
Allez quand même le voir, ça reste un divertissement amusant, mais laissez votre esprit critique dans l'auto. Voyez ça comme un film d'été où l'on s'amuse et où on apprécie de moments amusants, touchants et d'action à la fois.
Côté musique, je me suis lancé dans les 2 albums des Black Keys, les vieux cd de Martha Wainwright, le nouveau de Bon Iver et j'aime retourner à The Decemberists parce que j'aime tout simplement trop.
Voilà, vous savez ce que je viens de faire dans mes 2 dernières semaines.
Dans les prochaines semaines, je vais aller voir Captain America, The Tree of Life et Tous les soleils par Philippe Claudel. Je vais à Montréal voir Paul McCartney pour une 2e fois en 3 ans. (Oui, je sais, pour un fanatique des Beatles, c'est trop beau pour être vrai) et je vais aller voir l'opéra Le Rossignol et autres fables, mis en scène par Robert Lepage (auquel j'ai fait la mise en page du livre-souvenir en vente bientôt dans une librairie près de chez-vous.)
On se reparle bientôt!
J'en suis un peu triste, parce que j'aurais pris encore 10 jours de programmation, ou une machine à voyager dans le temps pour aller voir ce que j'ai manqué par conflit d'horaire.
J'ai beaucoup d'opinions partagées sur le FEQ. Plusieurs personnes s'ennuient de l'époque où on entrait sur les Plaines pour pique-niquer et changer de scène au gré de nos humeurs. Je comprends aussi pourquoi ce n'est plus possible aujourd'hui. Moi, parfois, j'aimerais pouvoir changer de scène quand je n'aime pas ce qui joue, mais je sais que si je quitte, je ne pourrai pas revenir et je ne pourrai pas entrer sur le site de la nouvelle scène par la suite. Donc, je reste où je suis et je prends mon mal en patience.
Mais ce n'est pas une complainte du tout de ma part. Quand on atteint une certaine grandeur, il est normal de perdre un peu de flexibilité.
Donc, sinon, j'ai vraiment mon festival cette année. Un festival où je n'ai pas passé beaucoup de temps sur les Plaines elles-mêmes, mais bien sur d'autres scènes plus intimes.
J'ai vu Ben Harper, Marianne Faithful, Joseph Arthur, Karkwa, etc...
Mon grand coup de coeur cette année va à Martha Wainwright. Tout simplement sublime. Elle était seule sur scène avec sa guitare et nous a donné une superbe sélection de son répertoire, laissant de côté Piaf, qu'elle avait envie de laisser de côté pour revenir à ses compositions. Une femme absolument charmante, qui a une complicité incroyable avec la foule. Un silence complet régnait. Une des écoutes les plus attentives que j'ai vu au festival depuis des années. Et, comme bonus, sa tante est venue chanter 2 chanson au piano vers la fin du spectacle. J'ai vraiment adoré.
Mention spéciale pour Métallica. J'ai toujours aimé le groupe, quoique j'en écoute vraiment moins depuis quelques années, mais le temps d'une soirée, je me suis revu au secondaire et au cégep en train de gueuler «Die By My Hand» sur Creeping Death, Son excellent, prestation d'enfer, énergie débordante et foule totalement conquise. Je ne pouvais rien demander de plus pour terminer 10 jours de festivités intenses.
J'ai eu un flashback de Fraggle Rock durant le spectacle de 'Tallica. J'ai enfin compris comment Gobo Fraggle se sentait lorsqu'il devait traverser des dizaines de mètres pour se rendre demander conseil à Mademoiselle Immondice. Il y avait tellement de vidanges, de détritus, de bouteilles vides, d'excréments et de fluides corporels laissés à la chaleur de 35 degrés celsius à l'entrée du site que c'en était nauséabond. Je suis convaincu d'avoir croisé un chat mort. Et peut-être aussi un cadavre. Ça n'avait juste aucun sens.
J'ai un léger regret d'avoir manqué Death From Above 1979, mais j'avais d'autres plans. Il paraît que le show était intense aussi et que j'aurais vraiment aimé. Tant pis. Je les avais déjà vus en spectacle en première partie de Nine Inch Nails il y a quelques années, alors, je sais à quel point ils sont bons.
Au cinéma, je suis retourné voir la belle lettre d'amour à Paris qu'est Midnight in Paris, et je suis allé voir Harry Potter and the Deathly Hallows Part2.
SPOILER ALERT (pour ceux qui n'ont pas vu le film ou lu les livres)
Pauvre Harry. Quand on essaie de terminer une histoire et qu'on doit rendre justice à des personnages qu'on a vu évoluer dans 7 films précédents, il peut arriver qu'on doit faire des choix éditoriaux dans l'écriture du scénario. Alors, ont quitté de l'histoire, les 3 Deathly Hallows, la soif de gloire et de pouvoir de Dumbledore, sa relation avec son frère, son ami sorcier et comment il est venu en possession de la baguette Elder wand, la mort de sa soeur, la mort de Georges, Rufus, Tonks, la grande révélation de Severus Snape est raccourcie. Tous ces changements se comprennent et peuvent s'expliquer dans un contexte de scénario et de temps, mais sont quand même chiants quand on s'y attend. Je trouve qu'on enlève des portions importantes de l'histoire, ce qui fait que certains moments perdent de leur pertinence par la suite.
Allez quand même le voir, ça reste un divertissement amusant, mais laissez votre esprit critique dans l'auto. Voyez ça comme un film d'été où l'on s'amuse et où on apprécie de moments amusants, touchants et d'action à la fois.
Côté musique, je me suis lancé dans les 2 albums des Black Keys, les vieux cd de Martha Wainwright, le nouveau de Bon Iver et j'aime retourner à The Decemberists parce que j'aime tout simplement trop.
Voilà, vous savez ce que je viens de faire dans mes 2 dernières semaines.
Dans les prochaines semaines, je vais aller voir Captain America, The Tree of Life et Tous les soleils par Philippe Claudel. Je vais à Montréal voir Paul McCartney pour une 2e fois en 3 ans. (Oui, je sais, pour un fanatique des Beatles, c'est trop beau pour être vrai) et je vais aller voir l'opéra Le Rossignol et autres fables, mis en scène par Robert Lepage (auquel j'ai fait la mise en page du livre-souvenir en vente bientôt dans une librairie près de chez-vous.)
On se reparle bientôt!