Le texte promis!
Bon, enfin, quelques nouvelles de moi.
J'ai beaucoup de travail depuis quelques mois. Des projets qui avancent bien, mais qui monopolisent un peu mon temps. D'où le manque flagrant de nouveau contenu sur ce blogue. Mais, une fois le 9 juillet passé, je crois que je pourrai à nouveau revenir ici et recommencer à écrire. Ça me manque pas mal.
Et encore un gros merci pour votre patience. Je vois que quelques personnes viennent visiter le blogue presqu'à chaque jour et doivent être fatiguées de se cogner le nez sur l'absence de nouveauté. Je vais tenter d'y remédier.
Je ne fais plus de promesses, je réalise que les forces extérieures m'empêchent de les tenir. Et comme je ne suis pas de type menteur ou hypocrite, j'aime autant annoncer qu'il y aura des nouvelles choses, mais à intervalle irrégulière, quand je pourrai.
Vous savez ce que j'ai vu la semaine dernière? Je n'en revenais pas. J'ai vu un gars aller pisser dans une ruelle. Mais pas un sans-abri, ni un gars saoul, ni un gars tellement parti qu'il ne sait pas ce qu'il fait. Juste un gars, qui est sorti en courant d'une soirée dans une salle, à défait son pantalon et à pissé dans la première ruelle qu'il a croisé. Pas au fond de la ruelle non plus, sur le bord. À côté d'une épicerie, une salle de spectacle et des restos branchés. Comme quoi, faire une file pour aller aux toilettes, ce n'était pas une option. En plus, il n'était que 10h12. À main levée, il remporte le concours de l'épais de la semaine. Plus cave que ça, il faudrait l'arroser deux fois par semaine.
J'ai aussi vécu quelque chose qui m'a donné un malaise profond. Mais je vois pas comment la situation aurait pu être différente. Dans l'autobus la semaine dernière, une dame dans la soixantaine avancée, sinon début 70 est entrée. Quand l'autobus a quitté un boulevard pour commencer son trajet dans les rues, la dame a paniqué. Elle ne comprenait pas ce que l'autobus faisait. Elle s'était trompée d'autobus. COnfondant le parcours 82 avec celui de la Métrobus 802. Selon ses dires, quelqu'un lui avait dit de prendre la 82. Elle essayait d'expliquer son problème au chauffeur, qui malgré la surdité de la dame, lui disait qu'elle devait retourner sur ses pas et reprendre la Métrobus. La dame ne comprenait pas, était visiblement ébranlée, et était au bord des larmes. C'était une dure épreuve pour elle. Et le chauffeur devait crier pour qu'elle puisse le comprendre, ce qui ajoutait à son stress. Après quelques minutes, il a dû lui demander de quitter l'autobus pour pouvoir continuer le trajet. Elle est débarquée, désemparée et complètement perdue. Même si on n'était qu'à 100 mètres de l'arrêt qui lui permettrait de prendre le bon parcours. C'était un triste spectacle, on aurait dit que le chauffeur l'envoyait vers une mort certaine, mais il a tout fait dans les règles de l'art. Il n'allait pas tourner l'autobus pour revenir sur ses pas. C'est le genre de spectacle auquel on est obligé d'assister et j'ai trouvé ça pénible.
Je suis allé voir Midnight in Paris de Woody Allen. J'ai vraiment aimé. Je sais que les critiques sont partagées, mais j'ai vraiment aimé. Les dialogues sont brillants, Owen Wilson joue à merveille le rôle de Woody. Toute la névrose, mais avec un côté sympathique et attachant en même temps. Et on n'a pas le malaise de voir Woody Allen qui se retrouve en amour avec des actrices 60 ans plus jeune que lui. C'est l'équivalent d'une carte postale parisienne, remplie de respect pour la culture, le romantisme et l'histoire de la ville. Sans aucune prétention. Je vous le conseille.
J'ai aussi été voir Green Lantern, et je suis sorti un peu déçu. Le personnage a beaucoup de potentiel, mais le film ne lui rend pas justice et aurait bénificié d'un meilleur script et d'une meilleure utiisation des personnages. Ryan Reynolds est l'acteur parfait pour jouer Hal Jordan, mais on ne lui donne pas la chance de briller. Il aurait été facile de faire une grande saga, quasi-mythique, à la Star Wars étant donné le matériel source: les 3600 secteurs de l'espace, le corps des Green Lantern avec toutes ses races extraterrestres, les conflits énormes qu'ils doivent affronter. Le problème majeur vient qu'on a un peu trop basé l'histoire sur Terre. On n'a pas eu la chance de voir la grandeur de l'univers. On nous a confiné sur un conflit terrestre. Une rédemption est possible avec le 2e film, qui a été confirmé malgré les piètres résultats au box office.
Côté livre, je me suis plongé dans les superbes éditions 25 ans des Éditions Delcourt. Des rééditions bd couverture rigide de grands classiques. Une bonne quantité de titres sont disponibles en France, mais ici au Québec, pour l'instant, on a accès à 4-5 titres seulement. Je vous recommande fortement la New York Trllogie de Will Eisner, Trois Ombres de Cyril Pedrosa et From Hell de Alan Moore et Eddie Campbell.
Et pour les fanatiques comme moi, une édition anniversaire de Maus va arriver bientôt. Ce grand classique du roman graphique va être réédité avec des notes, des esquisses et une foule d'archives audio, telles les entrevues enregistrées entre l'auteur et son père, sur qui la bd est basée. Éléments qui n'avaient été disponibles que dans Complete Maus, un cédérom datant de 1993, pour Macintosh, que plus aucun ordi me peut lire aujourd'hui, vu l'évolution des différents codecs utilisés.
Musically speaking, je me tape présentement tout Decemberists. Groupe que j'aime de plus en plus à chaque nouvelle écoute. La voix du chanteur Colin Meloy, me rappelle celle du chanteur de Placebo, et j'adore la musique folk-indie-prog-presque indescriptible. Les styles varient d'album en album, et même de pièce en pièce. On peut passer d'un opus de 13 minutes à une chanson folk de 3 minutes. Si vous ne connaissez pas, commencer par The Crane Wife, une album de 2006. C'est une bonne place pour commencer.
Kate Bush à ressorti son catalogue remasterisé. Ça vaut vraiment l'écoute, une voix sublime, des mélodies qui hantent et des textes superbes. Il est facile de sentir l'influence qu'elle a eu sur la musique, et il est aussi facile de nommer ses imitatrices.
Les Festival D'Été de Québec commence cette semaine. Je vais pratiquement aller chaque soir voir un spectacle. S'il y a coups de coeur, je vous en ferai part.
Bon, bien, bon début de semaine et on se reparle bientôt!
J'ai beaucoup de travail depuis quelques mois. Des projets qui avancent bien, mais qui monopolisent un peu mon temps. D'où le manque flagrant de nouveau contenu sur ce blogue. Mais, une fois le 9 juillet passé, je crois que je pourrai à nouveau revenir ici et recommencer à écrire. Ça me manque pas mal.
Et encore un gros merci pour votre patience. Je vois que quelques personnes viennent visiter le blogue presqu'à chaque jour et doivent être fatiguées de se cogner le nez sur l'absence de nouveauté. Je vais tenter d'y remédier.
Je ne fais plus de promesses, je réalise que les forces extérieures m'empêchent de les tenir. Et comme je ne suis pas de type menteur ou hypocrite, j'aime autant annoncer qu'il y aura des nouvelles choses, mais à intervalle irrégulière, quand je pourrai.
Vous savez ce que j'ai vu la semaine dernière? Je n'en revenais pas. J'ai vu un gars aller pisser dans une ruelle. Mais pas un sans-abri, ni un gars saoul, ni un gars tellement parti qu'il ne sait pas ce qu'il fait. Juste un gars, qui est sorti en courant d'une soirée dans une salle, à défait son pantalon et à pissé dans la première ruelle qu'il a croisé. Pas au fond de la ruelle non plus, sur le bord. À côté d'une épicerie, une salle de spectacle et des restos branchés. Comme quoi, faire une file pour aller aux toilettes, ce n'était pas une option. En plus, il n'était que 10h12. À main levée, il remporte le concours de l'épais de la semaine. Plus cave que ça, il faudrait l'arroser deux fois par semaine.
J'ai aussi vécu quelque chose qui m'a donné un malaise profond. Mais je vois pas comment la situation aurait pu être différente. Dans l'autobus la semaine dernière, une dame dans la soixantaine avancée, sinon début 70 est entrée. Quand l'autobus a quitté un boulevard pour commencer son trajet dans les rues, la dame a paniqué. Elle ne comprenait pas ce que l'autobus faisait. Elle s'était trompée d'autobus. COnfondant le parcours 82 avec celui de la Métrobus 802. Selon ses dires, quelqu'un lui avait dit de prendre la 82. Elle essayait d'expliquer son problème au chauffeur, qui malgré la surdité de la dame, lui disait qu'elle devait retourner sur ses pas et reprendre la Métrobus. La dame ne comprenait pas, était visiblement ébranlée, et était au bord des larmes. C'était une dure épreuve pour elle. Et le chauffeur devait crier pour qu'elle puisse le comprendre, ce qui ajoutait à son stress. Après quelques minutes, il a dû lui demander de quitter l'autobus pour pouvoir continuer le trajet. Elle est débarquée, désemparée et complètement perdue. Même si on n'était qu'à 100 mètres de l'arrêt qui lui permettrait de prendre le bon parcours. C'était un triste spectacle, on aurait dit que le chauffeur l'envoyait vers une mort certaine, mais il a tout fait dans les règles de l'art. Il n'allait pas tourner l'autobus pour revenir sur ses pas. C'est le genre de spectacle auquel on est obligé d'assister et j'ai trouvé ça pénible.
Je suis allé voir Midnight in Paris de Woody Allen. J'ai vraiment aimé. Je sais que les critiques sont partagées, mais j'ai vraiment aimé. Les dialogues sont brillants, Owen Wilson joue à merveille le rôle de Woody. Toute la névrose, mais avec un côté sympathique et attachant en même temps. Et on n'a pas le malaise de voir Woody Allen qui se retrouve en amour avec des actrices 60 ans plus jeune que lui. C'est l'équivalent d'une carte postale parisienne, remplie de respect pour la culture, le romantisme et l'histoire de la ville. Sans aucune prétention. Je vous le conseille.
J'ai aussi été voir Green Lantern, et je suis sorti un peu déçu. Le personnage a beaucoup de potentiel, mais le film ne lui rend pas justice et aurait bénificié d'un meilleur script et d'une meilleure utiisation des personnages. Ryan Reynolds est l'acteur parfait pour jouer Hal Jordan, mais on ne lui donne pas la chance de briller. Il aurait été facile de faire une grande saga, quasi-mythique, à la Star Wars étant donné le matériel source: les 3600 secteurs de l'espace, le corps des Green Lantern avec toutes ses races extraterrestres, les conflits énormes qu'ils doivent affronter. Le problème majeur vient qu'on a un peu trop basé l'histoire sur Terre. On n'a pas eu la chance de voir la grandeur de l'univers. On nous a confiné sur un conflit terrestre. Une rédemption est possible avec le 2e film, qui a été confirmé malgré les piètres résultats au box office.
Côté livre, je me suis plongé dans les superbes éditions 25 ans des Éditions Delcourt. Des rééditions bd couverture rigide de grands classiques. Une bonne quantité de titres sont disponibles en France, mais ici au Québec, pour l'instant, on a accès à 4-5 titres seulement. Je vous recommande fortement la New York Trllogie de Will Eisner, Trois Ombres de Cyril Pedrosa et From Hell de Alan Moore et Eddie Campbell.
Et pour les fanatiques comme moi, une édition anniversaire de Maus va arriver bientôt. Ce grand classique du roman graphique va être réédité avec des notes, des esquisses et une foule d'archives audio, telles les entrevues enregistrées entre l'auteur et son père, sur qui la bd est basée. Éléments qui n'avaient été disponibles que dans Complete Maus, un cédérom datant de 1993, pour Macintosh, que plus aucun ordi me peut lire aujourd'hui, vu l'évolution des différents codecs utilisés.
Musically speaking, je me tape présentement tout Decemberists. Groupe que j'aime de plus en plus à chaque nouvelle écoute. La voix du chanteur Colin Meloy, me rappelle celle du chanteur de Placebo, et j'adore la musique folk-indie-prog-presque indescriptible. Les styles varient d'album en album, et même de pièce en pièce. On peut passer d'un opus de 13 minutes à une chanson folk de 3 minutes. Si vous ne connaissez pas, commencer par The Crane Wife, une album de 2006. C'est une bonne place pour commencer.
Kate Bush à ressorti son catalogue remasterisé. Ça vaut vraiment l'écoute, une voix sublime, des mélodies qui hantent et des textes superbes. Il est facile de sentir l'influence qu'elle a eu sur la musique, et il est aussi facile de nommer ses imitatrices.
Les Festival D'Été de Québec commence cette semaine. Je vais pratiquement aller chaque soir voir un spectacle. S'il y a coups de coeur, je vous en ferai part.
Bon, bien, bon début de semaine et on se reparle bientôt!