L'art perdu de la nuit blanche...
Je ne sais pas pourquoi ça me chicote autant ces temps-ci. Je n'arrête pas d'y penser, on dirait.
Faire une nuit blanche me manque.
Je ne parle pas des fausses nuits blanches. Comme celles provoquées par de l'insomnie ou un rhume. Ce sont des nuits blanches involontaires. On ne les savoure pas. On voudrait qu'elles se terminent.
Aussi, je ne parle pas de la nuit blanche à essayer d'entasser toute l'info d'un examen du lendemain.
Non, je parle de la nuit blanche en bonne et due forme, spontanée ou provoquée. Quand on en a envie.
Je n'ai jamais pu vraiment l'expliquer, mais étant une créature nocturne, je suis plus «vivant» la nuit. J'ai les sens décuplés et je suis plus alerte. Je suis plus créatif. Et comme j'ai un système de récupération peut-être hors du commun, je peux facilement me remettre d'une nuit passée debout.
Quand j'étais au Cégep, je me souviens des nuits passées en résidence à déconner jusqu'au lendemain matin. Rien de spécial en soi, juste des voisins de chambre qui rigolent avec des verres de boissons non permises dans le règlement de la résidence en parlant de tout et rien.
Le sentiment de défaire et rebâtir le monde. C'est un des sentiments apportés par la nuit blanche.
On reste avec un solide sentiment d'accomplissement, même pour des choses considérées ordinaires.
La nuit blanche est de loin meilleure lorsque partagée. Elle peut se pratiquer en solitaire, mais le plein potentiel et toute l'énergie de la nuit blanche arrive lorsque faite avec une ou plusieurs personnes.
Les nuits complètes à se taper des films ou des séries télé.
Écouter de la musique dans le noir sans dire un mot, et penser qu'on établit une connection parfaite avec l'artiste. On comprend tout ce qu'il veut nous dire.
Aller marcher dehors dans le silence le plus complet de la nuit. Bonus s'il y a une pleine lune.
Se promener en auto, avec de la musique en arrière-plan, et explorer des endroits jusqu'alors ignorés.
Bien sûr, je ne peux pas négliger tout ce qui accompagne la première nuit blanche avec une nouvelle blonde (ou chum, selon le cas). Il y a, en plus de toute l'énergie, une excitation qui accompagne cette nuit-là. On ne voudrait jamais qu'elle se termine, on veut en boire chaque seconde.
Tant de choses à essayer. On dirait qu'on va manquer de temps, en ignorant totalement le fait que l'expérience va être répétée à plusieurs reprises par la suite. On s'en fout, on ne veut pas le savoir.
Il y a une complicité qui se créée dans une nuit blanche. Une fois partagée et vécue, c'est quelque chose qui reste avec nous. On peut oublier des grands morceaux de notre vie, des moments vécus mais sans importance. Le travail, les études, les épreuves, les banalités, la vaisselle.
La nuit blanche, elle, persiste. Elle se grave dans notre mémoire.
(Non, je ne suis pas en train de virer ésotérique ici).
D'où le fait que ça me manque.
C'est aussi peut-être juste moi qui pense comme ça.
Un des problèmes d'être trop passionné, je crois.
Ouain, il y a de grandes chances que ce soit ça.
Nevermind.
Faire une nuit blanche me manque.
Je ne parle pas des fausses nuits blanches. Comme celles provoquées par de l'insomnie ou un rhume. Ce sont des nuits blanches involontaires. On ne les savoure pas. On voudrait qu'elles se terminent.
Aussi, je ne parle pas de la nuit blanche à essayer d'entasser toute l'info d'un examen du lendemain.
Non, je parle de la nuit blanche en bonne et due forme, spontanée ou provoquée. Quand on en a envie.
Je n'ai jamais pu vraiment l'expliquer, mais étant une créature nocturne, je suis plus «vivant» la nuit. J'ai les sens décuplés et je suis plus alerte. Je suis plus créatif. Et comme j'ai un système de récupération peut-être hors du commun, je peux facilement me remettre d'une nuit passée debout.
Quand j'étais au Cégep, je me souviens des nuits passées en résidence à déconner jusqu'au lendemain matin. Rien de spécial en soi, juste des voisins de chambre qui rigolent avec des verres de boissons non permises dans le règlement de la résidence en parlant de tout et rien.
Le sentiment de défaire et rebâtir le monde. C'est un des sentiments apportés par la nuit blanche.
On reste avec un solide sentiment d'accomplissement, même pour des choses considérées ordinaires.
La nuit blanche est de loin meilleure lorsque partagée. Elle peut se pratiquer en solitaire, mais le plein potentiel et toute l'énergie de la nuit blanche arrive lorsque faite avec une ou plusieurs personnes.
Les nuits complètes à se taper des films ou des séries télé.
Écouter de la musique dans le noir sans dire un mot, et penser qu'on établit une connection parfaite avec l'artiste. On comprend tout ce qu'il veut nous dire.
Aller marcher dehors dans le silence le plus complet de la nuit. Bonus s'il y a une pleine lune.
Se promener en auto, avec de la musique en arrière-plan, et explorer des endroits jusqu'alors ignorés.
Bien sûr, je ne peux pas négliger tout ce qui accompagne la première nuit blanche avec une nouvelle blonde (ou chum, selon le cas). Il y a, en plus de toute l'énergie, une excitation qui accompagne cette nuit-là. On ne voudrait jamais qu'elle se termine, on veut en boire chaque seconde.
Tant de choses à essayer. On dirait qu'on va manquer de temps, en ignorant totalement le fait que l'expérience va être répétée à plusieurs reprises par la suite. On s'en fout, on ne veut pas le savoir.
Il y a une complicité qui se créée dans une nuit blanche. Une fois partagée et vécue, c'est quelque chose qui reste avec nous. On peut oublier des grands morceaux de notre vie, des moments vécus mais sans importance. Le travail, les études, les épreuves, les banalités, la vaisselle.
La nuit blanche, elle, persiste. Elle se grave dans notre mémoire.
(Non, je ne suis pas en train de virer ésotérique ici).
D'où le fait que ça me manque.
C'est aussi peut-être juste moi qui pense comme ça.
Un des problèmes d'être trop passionné, je crois.
Ouain, il y a de grandes chances que ce soit ça.
Nevermind.