Halloween : Michael Myers meurt de découragement
Hello!
J'en avais parlé la semaine dernière, voici mon triste accompte de l'Halloween.
Je réalise que cette fête, qui est encore la seule journée de l'année où on peut s'habiller comme on veut et personne ne se demande pourquoi, commence à s'essoufler. Je ne veux pas généraliser. Je ne parle que d'un «feeling» que j'ai eu.
Pour mettre en contexte, depuis 1 mois maintenant, je suis plus qu'enthousiaste de retourner passer l'Halloween malgré mon âge avancé de 32 ans. Je me sentais comme un enfant. Quel allait être mon costume, où est-ce que je vais aller le passer. Tout plein de souvenirs heureux me reviennent. Bonheur intense! J'ai réalisé que j'ai des meilleurs souvenirs de l'Halloween que j'en ai de Noël. Noël ayant tendance à se noyer dans son autoproclamation de fête familiale et commerciale, elle finit toujours par avoir le boum d'un pétard mouillé. Vu que les magasins et même certains habitants commencent à décorer le 29 octobre, quand la date finale du 25 décembre arrive, on a déjà le mauvais arrière-goût de rot de dinde et de gateaux aux fruits dans la bouche. On est écoeurés bien avant notre temps. Je prône une loi qui obligerait les commerçants de ne rien décorer avant le 1er décembre. Un mois de festivité, ça suffit amplement!
Mais je dérape.
J'ai décidé de retourner dans un quartier qui me ramenait les meilleurs souvenirs.
Je réalise maintenant qu'un quartier, ça peut changer au fil des années. Horreur (et pas le bon type d'horreur)!
Je me suis rendu dans ce quartier, les yeux pleins de lueur et de hâte d'avoir tout plein de bonbons, j'ai vu la triste réalisté me frapper au visage avec la force d'une tonne de briques. Personne dans les rues, pas d'enfants, pas de fêtes, presque aucune décorations (ratio de 1 maison décorée sur 10). Les seuls ados que j'ai vu passer, était habillés comme d'habitude. Pas de costumes et des sacs d'épicerie. Comme quoi, un ado est maintenant trop cool pour se déguiser, parce que les autres vont le juger. Il est trop occuper à faire des partys «rainbow» et être blasés encore plus que des adultes de 50 ans.
J'ai vu ce qui arrive quand un quartier vieillit et que les enfants quittent la maison.
Ma bulle était vraiment pétée.
Mais ce n'est que peine perdue. L'an prochain, je vais retourner dans un endroit où il y a encore des jeunes et des adultes qui veulent fêter cette journée magique. Et tous ceux qui ont peur de se déguisés parce qu'ils ont peur de ce que les autres vont dire, j'ai des petites nouvelles pour vous, on vous juge déjà anyway sur tout ce que vous faites. Amusez-vous un peu!
Et si les autres ne comprennent pas, c'est parce qu'ils sont déjà morts en dedans.
(Je sais, je finis ça moraliste et morbide, mais je reviens de bonne humeur demain!)
J'en avais parlé la semaine dernière, voici mon triste accompte de l'Halloween.
Je réalise que cette fête, qui est encore la seule journée de l'année où on peut s'habiller comme on veut et personne ne se demande pourquoi, commence à s'essoufler. Je ne veux pas généraliser. Je ne parle que d'un «feeling» que j'ai eu.
Pour mettre en contexte, depuis 1 mois maintenant, je suis plus qu'enthousiaste de retourner passer l'Halloween malgré mon âge avancé de 32 ans. Je me sentais comme un enfant. Quel allait être mon costume, où est-ce que je vais aller le passer. Tout plein de souvenirs heureux me reviennent. Bonheur intense! J'ai réalisé que j'ai des meilleurs souvenirs de l'Halloween que j'en ai de Noël. Noël ayant tendance à se noyer dans son autoproclamation de fête familiale et commerciale, elle finit toujours par avoir le boum d'un pétard mouillé. Vu que les magasins et même certains habitants commencent à décorer le 29 octobre, quand la date finale du 25 décembre arrive, on a déjà le mauvais arrière-goût de rot de dinde et de gateaux aux fruits dans la bouche. On est écoeurés bien avant notre temps. Je prône une loi qui obligerait les commerçants de ne rien décorer avant le 1er décembre. Un mois de festivité, ça suffit amplement!
Mais je dérape.
J'ai décidé de retourner dans un quartier qui me ramenait les meilleurs souvenirs.
Je réalise maintenant qu'un quartier, ça peut changer au fil des années. Horreur (et pas le bon type d'horreur)!
Je me suis rendu dans ce quartier, les yeux pleins de lueur et de hâte d'avoir tout plein de bonbons, j'ai vu la triste réalisté me frapper au visage avec la force d'une tonne de briques. Personne dans les rues, pas d'enfants, pas de fêtes, presque aucune décorations (ratio de 1 maison décorée sur 10). Les seuls ados que j'ai vu passer, était habillés comme d'habitude. Pas de costumes et des sacs d'épicerie. Comme quoi, un ado est maintenant trop cool pour se déguiser, parce que les autres vont le juger. Il est trop occuper à faire des partys «rainbow» et être blasés encore plus que des adultes de 50 ans.
J'ai vu ce qui arrive quand un quartier vieillit et que les enfants quittent la maison.
Ma bulle était vraiment pétée.
Mais ce n'est que peine perdue. L'an prochain, je vais retourner dans un endroit où il y a encore des jeunes et des adultes qui veulent fêter cette journée magique. Et tous ceux qui ont peur de se déguisés parce qu'ils ont peur de ce que les autres vont dire, j'ai des petites nouvelles pour vous, on vous juge déjà anyway sur tout ce que vous faites. Amusez-vous un peu!
Et si les autres ne comprennent pas, c'est parce qu'ils sont déjà morts en dedans.
(Je sais, je finis ça moraliste et morbide, mais je reviens de bonne humeur demain!)