Erreur monumentale: Le dîner de cons version américaine
J'aime Steve Carell, il est génial dans 40 Year Old Virgin, Little Miss Sunshine, Dan in real Life et bien sûr, The Office.
Paul Rudd est un acteur comédique sous-estimé aussi. Il est toujours excellent dans ses rôles de soutien, ou quand il partage la vedette avec d'autres.
Mais ce film va être une abomination.
J'ai vu la bande-annonce, et j'ai grincé des dents. Je dois maintenant aller refaire mes plombages sur mes molaires.
C'est atroce. On reconnaît les scènes, mais il y a cette sauce «comédie américaine loufoque» qui rend le tout dans les sphères de la non-réalité.
La magie du film initial, c'est que des personnes excentriques avec des hobbys étranges, ça existe. Et ce genre de dîner aussi.
Le tout était possible du début à la fin, et c'était monté, comme bien des comédies françaises, comme une pièce de théâtre sur grand écran. (Oui, je sais, c'est une pièce de théâtre initialement). Sauf que souvent, la transition vers l'écran a tendance à rajouter des éléments, pour en mettre plein la vue.
La version américaine (si vous avez l'estomac solide, allez sur apple.com et visionnez la B-O. Je ne vous donnerai pas le lien, je ne veux pas salir mon blogue.) en rajoute encore plus. Des cascades, de la comédie plus physique, des hobbys plus excentrique, des invités encore plus loufoques. Plus plus plus. Bigger, better, faster.
Less is more, et ici, ça s'applique. J'ai vraiment peur que la subtilité du film original soit perdu dans cette mer(de) de gags visuels.
Seul fait amusant: Steve Carell ressemble à Régis Labeaume comme deux gouttes d'eau. C'est seulement une coÏncidence, mais mon dieu qu'il lui ressemble. C'est presque effrayant si le parallèle n'était pas si drôle. Cette putain de coupe de cheveux carrée-angulaire-qui-montre-que-notre-tête-n'est-qu'un-cube-et-non-une-sphère, il l'a.
Mais sinon, je pense avoir vomi un peu dans ma bouche suite à l'écoute, parce que j'ai vraiment un arrière-goût amer.
Des fois, il faut se retenir d'essayer de refaire et d'améliorer.
Paul Rudd est un acteur comédique sous-estimé aussi. Il est toujours excellent dans ses rôles de soutien, ou quand il partage la vedette avec d'autres.
Mais ce film va être une abomination.
J'ai vu la bande-annonce, et j'ai grincé des dents. Je dois maintenant aller refaire mes plombages sur mes molaires.
C'est atroce. On reconnaît les scènes, mais il y a cette sauce «comédie américaine loufoque» qui rend le tout dans les sphères de la non-réalité.
La magie du film initial, c'est que des personnes excentriques avec des hobbys étranges, ça existe. Et ce genre de dîner aussi.
Le tout était possible du début à la fin, et c'était monté, comme bien des comédies françaises, comme une pièce de théâtre sur grand écran. (Oui, je sais, c'est une pièce de théâtre initialement). Sauf que souvent, la transition vers l'écran a tendance à rajouter des éléments, pour en mettre plein la vue.
La version américaine (si vous avez l'estomac solide, allez sur apple.com et visionnez la B-O. Je ne vous donnerai pas le lien, je ne veux pas salir mon blogue.) en rajoute encore plus. Des cascades, de la comédie plus physique, des hobbys plus excentrique, des invités encore plus loufoques. Plus plus plus. Bigger, better, faster.
Less is more, et ici, ça s'applique. J'ai vraiment peur que la subtilité du film original soit perdu dans cette mer(de) de gags visuels.
Seul fait amusant: Steve Carell ressemble à Régis Labeaume comme deux gouttes d'eau. C'est seulement une coÏncidence, mais mon dieu qu'il lui ressemble. C'est presque effrayant si le parallèle n'était pas si drôle. Cette putain de coupe de cheveux carrée-angulaire-qui-montre-que-notre-tête-n'est-qu'un-cube-et-non-une-sphère, il l'a.
Mais sinon, je pense avoir vomi un peu dans ma bouche suite à l'écoute, parce que j'ai vraiment un arrière-goût amer.
Des fois, il faut se retenir d'essayer de refaire et d'améliorer.