Love, life and everything else

Depuis quelques semaines, je pense à écrire sur une panoplie de sujets, mais je n'ai pas le temps de les développer pleinement. Ils tournent autour de plusieurs thèmes différents avec aucun fil conducteur qui les relie. Alors, j'ai décidé d'y aller par points. Chaque point aborde une nouvelle idée qui n'a jamais été plus loin que le stade embryonaire. Pas nécessairement drôles. Beaucoup de réflexions diverses. Aucun ordre précis. Sans plus attendre, ma série de textes inachevés.

  • En amour, on peut passer par divers stade de rencontres. On trouve quelqu'un qu'on aime et qui nous aime. On tombe amoureux d'une personne qui ne nous aime pas. On rencontre quelqu'un qui par tous les critères devrait être parfait pour nous, mais l'étincelle n'apparaît pas. On peut trouver quelqu'un par principe de juste ne pas vouloir être seul (ce que je trouve un brin déprimant). On peut même être attiré par quelqu'un de purement toxique pour nous. C'est fou comment il n'y a qu'une option valable, mais trop de possibilités de tomber dans les autres choix.

  • Avez-vous déjà fait le constat que vous vous éloignez d'un ami près de vous? Le cruel sentiment de réalité non-diluée qui arrive et qui vous fait remarquer que vous avez depuis longtemps dépassé la croisée des chemins, pris une route en direction inverse et que vous ne vous voyez plus à l'horizon. Ce qui faisait que vous étiez de bons amis est encore présent, mais des facteurs de distance ont pris toute la place. Des actions, des paroles, des façons de penser. Moi, personnellement, je ne tolère pas le racisme, les opinions arrêtées, le manque d'ouverture d'esprit et le manque de considération pour les autres. Ces choses font que je m'éloigne progressivement de quelqu'un.  C'est triste, ça brise le coeur. Ça m'est arrivé à quelques reprises dans ma vie et je ne sais pas pourquoi je pensais à ça.

  • Je suis célibataire présentement. Quand je dis que je suis tanné de la situation, on me suggère invariablement les sites de rencontre. J'adore le regard qu'on me lance quand je dis que je n'aime pas les sites de rencontre. J'ai essayé, j'ai détesté. Je rejette l'idée d'être catégorisé, étiqueté, numéroté, classé et jugé par la photo mochetonne que j'ai mis en ligne parce que j'en avais pas d'autres. I'm not a number, i'm a free man. Je ne veux pas avoir à me faire rejeter par quelqu'un qui ne connaît rien de moi mais qui a pris la peine de me juger par le court texte de 8 lignes, qui ne peuvent résumer l'être passionné et complexe que je suis. Puis comment choisir parmi 983 836 personnes non fumeurs qui apprécient la compagnie de leurs amis, la bonne bouffe, le vin, le plein air, les soirées tranquilles à la maison et les chats. Pour l'individualité, on repassera. Je viens de littéralement citer 95% des profils en ligne. Pourquoi j'ai pas le droit d'aimer les rencontres en personne, où on peut parler et se connaître et voir si on est intéressé? Pourquoi je dois endurer le stigmate du jugement par ceux qui ne comprennent pas pourquoi je ne suis pas un fan de cette méthode. Si vous préférez trouver l'amour en imitant l'expérience d'un supermarché dans l'allée des yogourts, c'est votre choix. Je le respecte mais moi je veux plus.

  • Je suis fatigué d'entendre des filles dire qu'il n'y a plus de vrais hommes. En plus, quand je suis dans les parages. Y'a rien de mieux pour se sentir invisible et douter sérieusement du jugement de valeur de ces filles et de leur sens de l'observation. Note à moi-même, utiliser des grandes flèches néons qui pointent vers moi en tout temps.

  • Je ne comprends pas les gens qui laissent une minuscule-infiniment petite-banalité de la vie gâcher leur journée. Dans un resto, la coïncidence incroyable que le chef n'a pu atteindre les attentes irréalisables que vous aviez parce qu'il a sorti le plat 2 secondes trop tôt ou trop tard. On s'entend que la fin du monde me vient pas de se produire. Vous devez faire la file d'attente pour plus de 3 minutes. Wow, quel engagement pressant peut bien suivre cet arrêt précipité au Zellers?  Une voiture devant vous roule 5 km/h plus lentement que vous. Vous devez la dépasser et accélérer juste question d'arriver plus vite à une lumière rouge. Wow, vous lui avez vraiment donné une leçon valable qui va lui servir toute sa vie. 

  • Je déteste porter des boxers qui sont «lousses». J'aime de loin ceux qui sont ajustés. Je ne comprends pas ce besoin de sentir cette partie de mon corps faire continuellement gauche-droite gauche droite à chaque pas je fais. C'est presque déconcentrant.

  • J'aime parler de sujets qui sont tabous. Rien ne me choque vraiment. Pourtant, je ne suis pas un être dépravé sans aucune pudeur. J'ai une certaine curiosité et beaucoup d'ouverture d'esprit.  Mais pourquoi on ne peut pas parler de certaines choses avec nos amis sans se faire juger et regarder bizarrement. Je ne dis pas de raconter dans tous les détails une séance de masturbation effrenée avec mise en scène de Caligula et un gant de crin. Non. Mais annoncer une émotion, un manque, une envie, une opinion politically non-correct, des idées, etc... Y'a toujours une certaine autocensure qui embarque. Un exemple parmi tant d'autres possibles. J'ai remarqué qu'on peut raconter un rêve à quelqu'un, hésiter de lui dire qu'il ou elle en faisait partie, mais omettre totalement le bout où on leur a donné une prestation sexuelle à tout rompre. Pourquoi? La gêne? La peur qu'ils ne nous regardent plus de la même façon? Qu'ils pensent que c'est tout ce qu'on veut leur faire? Qu'on ne les voit comme ça? C'est niaiseux, c'est un rêve. Laissez Freud de côté et la phrase clichée que tout rêve veut dire quelque chose. C'est juste amusant, pourquoi pas en rigoler. Notre tête mélange tellement de choses ensembles dans un rêve. Pourquoi ne pas en rire à la place d'essayer d'en retirer chaque parcelle de sens possible.

  • Je n'aime pas la routine. Je sais que pour certains, c'est un havre de paix et de stabilité. Pour moi, non. Je ne sens pas le besoin d'élaborer là-dessus davantage.

Bon, ça suffit comme ça. Je viens de vider mon sac à sujets qui n'allaient nulle part. Je vais pouvoir recommencer à penser à autre chose sans avoir un sentiment de ne pas avoir donné de chances à toutes ces pré-idées. J'espère que ce n'était pas trop pénible pour vous. Je ne sais pas pourquoi maintenant, j'ai la toune Repartir à Zéro de Jo Bocan dans la tête. Damn you, esprit débridé qui fait des liens avec des choses qui ne devraient jamais avoir de liens entre eux.

Messages les plus consultés de ce blogue

La surutilisation du «smiley face»

Is there Life on Mars?

A little night cap