Aventures au Casault
Désolé du manque de mises à jour, j'ai été un peu occupé.
Je suis allé ce matin rencontrer une cliente sur le campus universitaire.
Ah, memories...
J'ai eu un malin plaisir à retourner faire un tour. Surtout que ma visite se déroulait
au pavillon Casault. Double fun roulé dans le sucre!
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce pavillon, c'est celui en forme d'église sur le campus.
Il a un historique de théologie, mais au fil des ans est devenu lieu pour les arts et les archives nationales.
Son architecture peu standard le rend amusant à naviguer. Il change de configuration selon le sens qu'on y marche. Des ascenseurs font du 1er au 4e étage, mais un autre peut faire du 2e au 5e. Il y a des sous-sols mélangeants avec des murs de casiers, des salles de classe qui sont la seule façon d'atteindre d'autres locaux. Il y a des escaliers en colimaçon qui parfois logent des étudiants qui y jouent du violon. Des bureaux de professeurs clautrophobiques avec des plafonds bas et des corridors qui frisent le tunnel. Il y a des ailes, des coins perdus, des gens qui ne savent pas où ils vont et qui arborent un air perdu.
Bref, un pavillon construit par Numérobis.
Aussi par le fait même, un pavillon que j'affectionne énormément.
J'allais visiter un endroit appellé La Collection. Un genre de foutoir-musée-bestiaire super intéressant.
Tout ce qui appartient à l'Université Laval s'y retrouve. Mais aussi, c'est un trésor pour les fans d'insectes et d'ornithologie. Toutes les espèces québécoises répertoriées, même disparues, s'y retrouvent en plusieurs variétés et empaillés/traités. Imaginez seulement au-dessus de 4000 espèces d'oiseaux tous présents dans au-dessus de 2000 tiroirs. Donc, possédant un bon ADN utilisable pour faire des études comparatives par exemple. Chaque espèce vient aussi dans toutes ses variétés régionales. Un merle de Repentigny n'a rien à voir avec un merle du Saguenay.
En plus, on y retrouve des scuptures en plâtre moulés d'originaux du Louvre, du matériel scientifique du début du siècle, des collections d'oeuvres, des maquettes, un tonne d'animaux empaillés de chaque espèce possible et imaginable, un herbier énorme, la liste est trop longue.
On dirait qu'on entre dans la tête de quelqu'un. C'est classé, mais selon un ordre qu'une seule personne peut connaître. C'est un chaos contrôlé. J'ai passé 2 heures sur place à me faire raconter des anecdotes intéressantes par la personne responsable de l'endroit. Une femme qui y travaille depuis les années 70 et qui connaît chacun des racoins de cet endroit. Mais qui aussi me donne l'impression que lorsqu'elle partira, le savoir va la suivre. Il y a un léger côté à l'abandon, probablement dû au manque de sous. Elle a beaucoup de choses à faire, de nouveaux arrivages à classer, d'ancier locataires qui reviennent, des choses à restaurer et il lui manque 2 choses essentielles: le temps et l'argent.
Ce n'est malheureusement pas ouvert au public. La pauvre passerait ses journées à faire des visites et à expliquer la multitude des éléments. Je pense que ça pourrait prendre à quelqu'un au-dessus d'une journée pour tout voir, et ce, en passant seulement quelques secondes par item ou tiroir.
Tout ça pour dire que j'ai vraiment aimé ma journée. Et j'ai découvert une caverne remplie de trésors cachés de la lumière du jour et qui ont une valeur inestimable. Pas pire pour un mardi matin...
Je suis allé ce matin rencontrer une cliente sur le campus universitaire.
Ah, memories...
J'ai eu un malin plaisir à retourner faire un tour. Surtout que ma visite se déroulait
au pavillon Casault. Double fun roulé dans le sucre!
Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce pavillon, c'est celui en forme d'église sur le campus.
Il a un historique de théologie, mais au fil des ans est devenu lieu pour les arts et les archives nationales.
Son architecture peu standard le rend amusant à naviguer. Il change de configuration selon le sens qu'on y marche. Des ascenseurs font du 1er au 4e étage, mais un autre peut faire du 2e au 5e. Il y a des sous-sols mélangeants avec des murs de casiers, des salles de classe qui sont la seule façon d'atteindre d'autres locaux. Il y a des escaliers en colimaçon qui parfois logent des étudiants qui y jouent du violon. Des bureaux de professeurs clautrophobiques avec des plafonds bas et des corridors qui frisent le tunnel. Il y a des ailes, des coins perdus, des gens qui ne savent pas où ils vont et qui arborent un air perdu.
Bref, un pavillon construit par Numérobis.
Aussi par le fait même, un pavillon que j'affectionne énormément.
J'allais visiter un endroit appellé La Collection. Un genre de foutoir-musée-bestiaire super intéressant.
Tout ce qui appartient à l'Université Laval s'y retrouve. Mais aussi, c'est un trésor pour les fans d'insectes et d'ornithologie. Toutes les espèces québécoises répertoriées, même disparues, s'y retrouvent en plusieurs variétés et empaillés/traités. Imaginez seulement au-dessus de 4000 espèces d'oiseaux tous présents dans au-dessus de 2000 tiroirs. Donc, possédant un bon ADN utilisable pour faire des études comparatives par exemple. Chaque espèce vient aussi dans toutes ses variétés régionales. Un merle de Repentigny n'a rien à voir avec un merle du Saguenay.
En plus, on y retrouve des scuptures en plâtre moulés d'originaux du Louvre, du matériel scientifique du début du siècle, des collections d'oeuvres, des maquettes, un tonne d'animaux empaillés de chaque espèce possible et imaginable, un herbier énorme, la liste est trop longue.
On dirait qu'on entre dans la tête de quelqu'un. C'est classé, mais selon un ordre qu'une seule personne peut connaître. C'est un chaos contrôlé. J'ai passé 2 heures sur place à me faire raconter des anecdotes intéressantes par la personne responsable de l'endroit. Une femme qui y travaille depuis les années 70 et qui connaît chacun des racoins de cet endroit. Mais qui aussi me donne l'impression que lorsqu'elle partira, le savoir va la suivre. Il y a un léger côté à l'abandon, probablement dû au manque de sous. Elle a beaucoup de choses à faire, de nouveaux arrivages à classer, d'ancier locataires qui reviennent, des choses à restaurer et il lui manque 2 choses essentielles: le temps et l'argent.
Ce n'est malheureusement pas ouvert au public. La pauvre passerait ses journées à faire des visites et à expliquer la multitude des éléments. Je pense que ça pourrait prendre à quelqu'un au-dessus d'une journée pour tout voir, et ce, en passant seulement quelques secondes par item ou tiroir.
Tout ça pour dire que j'ai vraiment aimé ma journée. Et j'ai découvert une caverne remplie de trésors cachés de la lumière du jour et qui ont une valeur inestimable. Pas pire pour un mardi matin...