La culture plein le cul!
Je regardais avec attention mes manchettes quotidiennes quand ce matin, avec horreur, je note que Le Devoir l'a échappé. Faire la une avec un étude faite par un groupe qui représente le sujet est un peu maladroit. C'est comme demander au Future Shop de faire une étude sur l'utilité des garanties prolongées. Ce matin, ça représentait les arts de la scène.
Mais mon bogue arrive avec tout le monde qui vivent de subventions. Un moment donné, c'est à croire que 80% des emplois dans la province sont en culture. Y'a toujours bin un crisse de boutte! Il y a un bon truc, si t'es pas capable vivre de ton art, t'es trop poche pour continuer à recevoir des subventions. Calcul simple et rapide. Tu peux continuer comme hobby, mais à tes frais. Y'a des limites à vouloir toujours faire plaisir à tout le monde. Si t'es poète à tes heures pis que t'as photocopié 3 exemplaires de ton oeuvre, ou qu'à chaque année, ta prestation du Minuit Chrétien fait pâmer les matantes, non non non, tu n'es pas un artiste!!!
La sélection naturelle, ça ne vous dit rien? Si on appliquait simplement ça, maudit qu'on aurait un produit de qualité et non de la belle marde diluée.
Pis je ne parle pas à travers mon chapeau. J'adore faire de la BD, de l'illustration. Mais je suis réaliste, je savais que je ne pourrais jamais en vivre. J'ai vu des grands noms de bédéistes québécois comme Gaboury, Côté, Malouin, qui ont tous dit qu'ils sont obligés (ou ont été obligés de le faire) d'avoir d'autres jobs en sideline pour réussir à joindre les 2 bouts. Pourquoi, un petit nouveau aurait pu faire autrement. Regardez les artistes intelligents, ils vont faire des produits avec un potentiel commercial et ensuite, quand il y a un fond de roulement, ils peuvent se permettre de s'amuser et d'expérimenter.
C'est pas parce que tu passes à Star Académie que tu as une chance dans la chanson. Même Michel Rivard qui s'amusait à planter SA vient d'accepter une job de prof à l'académie. Comme quoi on a jamais les moyens de nos convictions. Présente un peu de cash devant n'importe qui et regarde les convictions crisser le camp.
Vous voulez avoir de l'argent, soyez bons!
Mais arrêtons d'encourager et de faire perdurer la médiocrité.
Mais mon bogue arrive avec tout le monde qui vivent de subventions. Un moment donné, c'est à croire que 80% des emplois dans la province sont en culture. Y'a toujours bin un crisse de boutte! Il y a un bon truc, si t'es pas capable vivre de ton art, t'es trop poche pour continuer à recevoir des subventions. Calcul simple et rapide. Tu peux continuer comme hobby, mais à tes frais. Y'a des limites à vouloir toujours faire plaisir à tout le monde. Si t'es poète à tes heures pis que t'as photocopié 3 exemplaires de ton oeuvre, ou qu'à chaque année, ta prestation du Minuit Chrétien fait pâmer les matantes, non non non, tu n'es pas un artiste!!!
La sélection naturelle, ça ne vous dit rien? Si on appliquait simplement ça, maudit qu'on aurait un produit de qualité et non de la belle marde diluée.
Pis je ne parle pas à travers mon chapeau. J'adore faire de la BD, de l'illustration. Mais je suis réaliste, je savais que je ne pourrais jamais en vivre. J'ai vu des grands noms de bédéistes québécois comme Gaboury, Côté, Malouin, qui ont tous dit qu'ils sont obligés (ou ont été obligés de le faire) d'avoir d'autres jobs en sideline pour réussir à joindre les 2 bouts. Pourquoi, un petit nouveau aurait pu faire autrement. Regardez les artistes intelligents, ils vont faire des produits avec un potentiel commercial et ensuite, quand il y a un fond de roulement, ils peuvent se permettre de s'amuser et d'expérimenter.
C'est pas parce que tu passes à Star Académie que tu as une chance dans la chanson. Même Michel Rivard qui s'amusait à planter SA vient d'accepter une job de prof à l'académie. Comme quoi on a jamais les moyens de nos convictions. Présente un peu de cash devant n'importe qui et regarde les convictions crisser le camp.
Vous voulez avoir de l'argent, soyez bons!
Mais arrêtons d'encourager et de faire perdurer la médiocrité.