L'art de la conversation
Le temps des fêtes m'a fait constaté quelque chose cette année, ce n'est pas vraiment tout le monde qui a quelque chose d'intéressant à dire. Et là, je ne parle pas des mes confrères blogueurs (blague!). Je parle des gens qu'on rencontre, dont on fait la connaissance, même nos amis et nos proches. L'art oratoire n'est pas donné à tout le monde.
J'ai constaté ceci parce que cette année, j'ai été dans la famille de ma blonde pour la première fois, et positivement, ils étaient tous intéressants et on s'accrochait facilement à leurs lèvres. J'appréhende toujours la rencontre de personnes pertinentes, de savoir si ça va cliquer et si on va avoir quelque chose à se dire. C'est une des choses que je trouve pratiquement la plus importante dans la rencontre de quelqu'un, si on va avoir quelque chose à se dire. C'est un des seuls points forts en commun avec tous mes amis et mes proches, c'est qu'on va toujours avoir quelque chose à se dire. Et mes craintes pour cette année ont été mises de côté rapidement et j'ai grandement apprécié ces nouvelles personnes dans ma vie.
Ce qui me ramène au point de départ. Il y a trop de monde qui ne sont pas capable de parler aux autres. Je ne parle pas de gêne non plus. Vous savez, les gens que vous évitez du regard juste pour éviter la conversation. Ceux que lorsqu'ils vous parlent, vous regardez partout ailleurs, ou vous roulez vos yeux au ciel. Voici donc la liste de ce qui m'énerve le plus :
1. Quand on a besoin d'une paranthèse de 25 minutes pour mettre en contexte une anecdote de 2 minutes, cette histoire ne vaut pas la peine d'être racontée. On est pas le public cible.
2. Quand dans la soirée, parmi les 16 personnes il y en a une qui n'a pas entendu parler d'une histoire et que le reste l'a entendue au moins 4 fois, il est vraiment temps de la mettre à la retraite. Elle n'intéresse plus personne et son temps est fait.
3. Quand c'est le party ou un «gathering» et que l'atmosphère est à la fête, commencer à ramener ses petits bobos pour de la fausse sympathie, ça place toujours un malaise. On apprécie jamais quelqu'un qui cherche toujours la sympathie des autres et si vous n'avez absolument rien d'autre à raconter, vous êtes vraiment dénués d'intérêts.
4. Quand on lance des indices que le sujet abordé n'intéresse pas, lâchez le morceau et passez à autre chose. Je le sais, on pense tous que ce qu'on a à dire est pertinent et est une perle de savoir inestimable à nos yeux. Soyons réalistes, c'est à ce moment qu'on est le plus emmerdant. Soyons humbles et si ça pogne pas, ça pogne pas! Si ça lève pas en 2 minutes, ça lèvera pas plus en le martelant pendant 45 minutes.
5. N'importe quel sujet qui amènent à un album photo ou un show de diapos devraient être évité. Ça mets tout le monde mal à l'aise et personne n'aura les couilles de dire que ça ne les intéresse pas. On va mettre quelque chose au clair tout de suite, à part les partis concernés, les photos n'intéressent personnes. Personne! Je vais préférer de loin l'anecdote qui relate de quelque chose qui s'est passé à une série de «Ça c'est quand... et ça c'est la place où... et ça c'est quand...».
6. C'est peut-être juste moi qui est déjà tanné, mais si quelqu'un me parle encore de la crise économique, je saute les plombs. Pis c'est pas parce que j'ai une job garantie ou que j'ai un fond financier. Je prends juste la vie au jour le jour. Je n'ai besoin de vivre le stress des autres.
7. Les gens qui aiment aussi le son de leur propre voix. Il y a des gens avec qui c'est des monologues plutôt que des conversations, des échanges. J'aime échanger, même que je dirais, que j'aime les débats, le choc des idées. Quand quelqu'un arrive et monopolise le plancher (soit parce qu'il parle plus fort que les autres ou soit parce qu'il ne laisse aucun espace entre ses phrases pour une ouverture), je trouve ça ennuyant. Je n'ai aucun intérêt pour ce qu'ils ont à dire juste par principe qu'ils sont égoïstes. Si je veux un monologue, j'ai mes dvds d'Yvon Deschamps. Si tu viens me parler, je m'attends à pouvoir participer.
8. Faire un tri mental avant d'ouvrir la bouche. Ce n'est pas tout sujet qui est intéressant. Une demi-heure sur comment votre enfant peut attacher ses souliers, je devrais facturer parce que c'était un travail pénible à endurer.
Merci, ça faisait longtemps que ces choses me chicotaient. Ah! la thérapie de groupe, hein?
J'ai constaté ceci parce que cette année, j'ai été dans la famille de ma blonde pour la première fois, et positivement, ils étaient tous intéressants et on s'accrochait facilement à leurs lèvres. J'appréhende toujours la rencontre de personnes pertinentes, de savoir si ça va cliquer et si on va avoir quelque chose à se dire. C'est une des choses que je trouve pratiquement la plus importante dans la rencontre de quelqu'un, si on va avoir quelque chose à se dire. C'est un des seuls points forts en commun avec tous mes amis et mes proches, c'est qu'on va toujours avoir quelque chose à se dire. Et mes craintes pour cette année ont été mises de côté rapidement et j'ai grandement apprécié ces nouvelles personnes dans ma vie.
Ce qui me ramène au point de départ. Il y a trop de monde qui ne sont pas capable de parler aux autres. Je ne parle pas de gêne non plus. Vous savez, les gens que vous évitez du regard juste pour éviter la conversation. Ceux que lorsqu'ils vous parlent, vous regardez partout ailleurs, ou vous roulez vos yeux au ciel. Voici donc la liste de ce qui m'énerve le plus :
1. Quand on a besoin d'une paranthèse de 25 minutes pour mettre en contexte une anecdote de 2 minutes, cette histoire ne vaut pas la peine d'être racontée. On est pas le public cible.
2. Quand dans la soirée, parmi les 16 personnes il y en a une qui n'a pas entendu parler d'une histoire et que le reste l'a entendue au moins 4 fois, il est vraiment temps de la mettre à la retraite. Elle n'intéresse plus personne et son temps est fait.
3. Quand c'est le party ou un «gathering» et que l'atmosphère est à la fête, commencer à ramener ses petits bobos pour de la fausse sympathie, ça place toujours un malaise. On apprécie jamais quelqu'un qui cherche toujours la sympathie des autres et si vous n'avez absolument rien d'autre à raconter, vous êtes vraiment dénués d'intérêts.
4. Quand on lance des indices que le sujet abordé n'intéresse pas, lâchez le morceau et passez à autre chose. Je le sais, on pense tous que ce qu'on a à dire est pertinent et est une perle de savoir inestimable à nos yeux. Soyons réalistes, c'est à ce moment qu'on est le plus emmerdant. Soyons humbles et si ça pogne pas, ça pogne pas! Si ça lève pas en 2 minutes, ça lèvera pas plus en le martelant pendant 45 minutes.
5. N'importe quel sujet qui amènent à un album photo ou un show de diapos devraient être évité. Ça mets tout le monde mal à l'aise et personne n'aura les couilles de dire que ça ne les intéresse pas. On va mettre quelque chose au clair tout de suite, à part les partis concernés, les photos n'intéressent personnes. Personne! Je vais préférer de loin l'anecdote qui relate de quelque chose qui s'est passé à une série de «Ça c'est quand... et ça c'est la place où... et ça c'est quand...».
6. C'est peut-être juste moi qui est déjà tanné, mais si quelqu'un me parle encore de la crise économique, je saute les plombs. Pis c'est pas parce que j'ai une job garantie ou que j'ai un fond financier. Je prends juste la vie au jour le jour. Je n'ai besoin de vivre le stress des autres.
7. Les gens qui aiment aussi le son de leur propre voix. Il y a des gens avec qui c'est des monologues plutôt que des conversations, des échanges. J'aime échanger, même que je dirais, que j'aime les débats, le choc des idées. Quand quelqu'un arrive et monopolise le plancher (soit parce qu'il parle plus fort que les autres ou soit parce qu'il ne laisse aucun espace entre ses phrases pour une ouverture), je trouve ça ennuyant. Je n'ai aucun intérêt pour ce qu'ils ont à dire juste par principe qu'ils sont égoïstes. Si je veux un monologue, j'ai mes dvds d'Yvon Deschamps. Si tu viens me parler, je m'attends à pouvoir participer.
8. Faire un tri mental avant d'ouvrir la bouche. Ce n'est pas tout sujet qui est intéressant. Une demi-heure sur comment votre enfant peut attacher ses souliers, je devrais facturer parce que c'était un travail pénible à endurer.
Merci, ça faisait longtemps que ces choses me chicotaient. Ah! la thérapie de groupe, hein?