Un dimanche sur la bédé

J'ai passé une journée très thématique hier.
Et non, je ne suis pas encore allé voir Scott Pilgrim VS The World. Parce qu'on l'a pas eu en anglais à Québec.
On a Salt depuis trois semaines en anglais, mais on n'a pas Scott Pilgrim.
Amusant, non?
Pis le cinéma le plus près, c'est à Montréal.
Alors, j'attends pour voir si je ne vais pas me taper un roadtrip.
Sinon, Crumb, le documentaire de 1991 sur Robert Crumb est sorti cette semaine.
Autre anecdote savoureuse. Je me rends au Archambault près de chez moi. Je demande à deux commis s'ils ont reçu Crumb, en superbe édition Criterion format BluRay. La deuxième, beaucoup plus allumée, trouve dans l'ordi qu'ils n'en on pas commandé mais qu'il est effectivement sorti cette semaine. Par contre, la succursale de Ste-Foy en a une copie en main. La gentille fille appelle donc Ste-Foy et demande pour réserver la copie, je vais aller la chercher. 15 minutes plus tard, le commis revient au bout du fil, il est désolé, il n'a pas trouvé la copie en magasin.
Quoi???
Alors, j'y suis allé en personne hier, et c'est drôle, en cinq minutes, je l'ai trouvé dans la section documentaires des Bluray. Amusant, non? Je suis plus efficace qu'un commis Archambault dans sa propre section. Ça doit être un petit nouveau. J'espère.
Le documentaire est fascinant. On rencontre ses frères, ses ex-femmes, son épouse, ses enfants. On parle de son influence, de son enfance, de son père abusif, de ses tendances et ses fétiches sexuels. C'est vraiment un portrait très intime d'un artiste underground très influent. Il est un peu désabusé et on voit qu'il n'aime pas se faire suivre par des caméras non plus, étant très refermé sur lui-même. Le heureux hasard est que le cinéaste est un ami de longue date, alors, j'imagine que ça a dû permettre au projet de d'avoir le feu vert. Très intéressant.
Une fois le doc et ses séquences additionnelles visionnées, j'étais encore dans le beat. Je me suis donc tapé American Splendor et Ghost World. Question d'avoir une bonne dose de contenu bédé-esque dans le corps.
Et, bientôt, si mon estomac peut supporter l'idée, je vais aller voir Scott Pilgrim et je vous en ferai une critique plus complète.
À plus!