Choses irritantes 2 : Die Harder

Bon, une autre semaine de passé, d'autres irritations!

1. Je ne sais pas si j'en ai déjà parlé, mais les heures de dîner, ça sert à faire des choses éclaires. Commissions rapides, faut pas que ça prenne du temps. Alors pourquoi il y a des morons qui en profitent pour aller mettre à jour leurs 14 livrets au guichet avec leurs 8 cartes différentes. Pis en plus, ils ne l'ont pas fait depuis 2 mois, alors il y a 70 pages à imprimer sur la petite putain d'imprimante. Il devrait vraiment y avoir un règlement, de 12h00 à 13h00, juste des vingt piasses en retrait rapide. Pas d'exceptions!

2. Y'a tu juste moi qui se sent moins que rien quand tu arrives à une caisse pis la caissière est en pleine conversation avec, soit le bagman, soit une autre caissière qui change de shift, pis qui ne te dis pas bonjour, te regarde pas, fais ta transaction pis continue sa conversation sans en perdre une seconde. Maudit qu'on se sent invisible. Un peu de courtoisie, ça tue pas personne. Pis sortez moi pas que ça fait 8 heures que votre shift est commencé, ÇA FAIT PARTIE DE VOTRE JOB!

3. Les personnes âgées qui coupent dans les files d'attente. Je suis sûr que ça vous est déjà arrivé. Il y a une file de 5 personnes, vous êtes dedans et soudain une petite vieille se pointe, évite le contact visuel avec tout le monde et coupe la file direct à la caisse. Le caissier est souvent trop stupide pour la revirer de bord et la passe devant tout le monde. Le respect des aînés, j'ai rien contre ça, mais s'ils ont survécu à une guerre, 18 premiers ministres et 192 tempêtes, ils vont bien attendre 5 minutes de plus. Enwèye en arrière!

4. Les quèteux aux coins de rues achanlandées. Non, pas les sans-abris, pas les punks, pas les démunis. Non, non. Ceux qui arborent les couleurs de Enfant-Soleil, de la Grande Guignolée et autre. Ils viennent en armée de 8 et monopolisent les quatres coin de l'intersection avec leurs seaux en plastique. Pis tu sais qu'ils vont te pogner, les lumières sont longues, ils sont nombreux. Ça devient une course entre la lumière et eux, et l'anticipation pourrait te tuer. Tu finis par donner les 0,47$ que tu as dans tes poches ou tu dis que tu n'as rien sur toi en faisant la petite face de sympathie. Pour ensuite repogner 3 autres intersections infectées en te rendant travailler.

5. Les étudiants qui travaillent la fin de semaine. Êtes-vous déjà allés dans un Canadian Tire, une quincaillerie ou n'importe quel magasin spécialisé la fin de semaine pour demander un article en circulaire pis affronter des commis qui ne savent pas de quoi on parle. Ils pognent le fixe, hein? On entend presque le hamster courir dans la roue. Ils vont ensuite voir leur collègue, plus jeune, qui ne sait pas plus. Et ça peut se répéter jusqu'à temps, qu'enfin, on pogne un vendeur sénior qui peut nous répondre. Je sais que quand on a de l'ancienneté, on ne travaille plus les fins de semaine, mais ce serait le fun de mieux former le monde ou de garder quelques personnes qui connaissent le magasin pour rentrer.

6. La pause sans bruit quand on répond au téléphone. Celle qui annonce le téléphoniste de l'Inde est en train de se connecter à nous et qu'il va commencer son argumentaire sur comment il faut que je reprenne Bell dans ma vie. On a que quelques fractions de secondes pour réagir. Il faut raccrocher au plus vite. Le coeur nous débat dans la poitrine, après, hein? On l'a vraiment échappé belle. On aurait pu y laisser notre peau, ou encore, avoir à endurer son pitch de vente dans un français que même un acadien ne comprendrais pas.

Bon, j'arrête pour ce soir. Ahhhhhhh
Je vais bien dormir, moi là!

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