Le dur réveil du lundi matin / Dawn of the black ice : Deux textes pour le prix d'un

J'ai survécu à ma fin de semaine, intact.
Et j'ai fait face à personnes ivre, des personnes grippées, du verglas, de la bouffe vraiment trop riche et un manque de sommeil assez flagrant.

Mais, j'adore ce type de fin de semaine. J'ai mes passes top pantouflardes où je refuse catégoriquement de sortir de mon pyjama et durant ces journées, j'ai vraiment l'impression de profiter de mes temps libres.

Par contre, dans un weekend bourré jusqu'à quasi-éclatement, j'adore ça autant. Des activités, des gens à voir, de la bouffe à déguster. Mon côté créature sociable qui a sommeillé en moi trop longtemps y trouve son compte.

Et je ne vous raconterai pas d'histoires, je suis un passionné et je suis prône aux excès.
Ce weekend n'a pas été l'exception qui confirme la règle, c'était la règle prenant toute sa place, décadente et fière de l'être.

Et quand j'aurais pu dormir, j'ai fait le choix de quand même faire quelque chose d'autre. Parce que j'en parlait avec un ami ce matin au bureau, faire quelque chose une journée et devoir prendre une journée après pour s'en remettre, c'est platte longtemps. On perd une journée complète. Même si on avait prévu de rien faire, on le fait avec moins de plaisir. C'est pourquoi j'ai entraîné mon corps à ignorer les conditions de fatigue et post-party. Je suis comme un scout, toujours prêt! Des années de conditionnement et un foie maintenant couvert d'un alliage malléable d'acier inoxydable. Bring it on!

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Pis le verglas ce matin? Avez-vous fait le saut? J'ai constaté un phénomène étrange. Dans mon quartier, qui est très résidentiel mais pas trop achalandé. Ce matin, même si la cour du bloc et les trottoirs en sortant était lisses, la rue et le trottoir jusqu'à l'abribus était salés et non glissants.

Alors, imaginez ma joie. Si mon petit quartier est déjà prêt, le centre-ville doit être sur le qui-vive depuis 4 heures maintenant.

Pas pantoute.

J'ai commencé à noter une ressemblance avec un film de zombie. Moi, dans l'autobus, qui observe des gens qui marchent très lentement en traînant les pieds, le corps à demi contorsionné pour garder le peu d'équilibre possible. Certains, arrêtés, regardant autour d'eux, le regard vide, l'esprit absent, l'air désemparé.

Je commence à me dire que ça peut être moins facile que prévu.

Je débarque de l'autobus, et je constate la patinoire qui m'attends. Aussitôt débarqué, vu que le trottoir est légèrement en pente, je commence une translation vers la gauche alors que je suis immobile. Avons-nous atteint l'ère des Jetsons, un futur où les trottoirs sont d'immenses tapis-roulants qui nous déplacent sans effort. NON! Nous sommes en 2010. Pis on a toujours pas la voiture volante. On est même pas capable de faire un jet pack ergonomique qui fonctionne assez bien pour désengorger les autoroutes sans nous brûler le fond de culotte et laisser une forte odeur de jet fuel.

Et c'est pas évident. Monter les petits inclinaison, pouvoir s'arrêter aux coins de rues, essayer de se rendre vers quelqu'un pour l'empêcher de tomber sans se péter la gueule soi-même. Une fois rendu sur la rue transversale de mon bureau, j'ai décidé de marcher en plein milier de la route. Les voitures attendront, je suis piéton et j'ai décidé que j'étais prioritaire.

Alors, quand Météomédia t'annonce depuis 2 jours qu'il y aura du verglas, t'attends pas que l'heure de pointe soit finie pour mettre un peu d'abrasif dans la ville.

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