Welcome back my friends to the show that nevers ends...

Pour aucune raison apparente, je me suis levé avec cette chanson dans ma tête.
Mais en même temps, elle est un peu appropriée.
Chaque jour est un spectacle, et chacun de nous sommes les acteurs (pour citer une source évidente).
Et chaque journée, c'est une nouvelle représentation.

Mais quand même, c'est pas une raison pour que je donne le nom de mon texte d'aujourd'hui en référence à une toune d'Emerson Lake and Palmer, hein? Quel groupe «overrated». Quand il y a trop d'égo dans un groupe, je sens que la musique en souffre et c'est un de leurs gros problèmes. Ça et trop de claviers. Un moment donné, faut savoir quand reculer du clavier et faire autre chose.

Hier après-midi, pendant que je terminais des contrats, j'ai su que Salinger était décédé. Pour un écrivain qui n'a que quelques livres (quoique mythiques) à son actif, c'est quand même une des figures les plus importantes. Je dois vous avouer que ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas vu signe de vie, que je pensais que son décès était déjà chose faite, mais que j'avais tout simplement passé par dessus sans le savoir. Alors, en son honneur, j'ai écouté Des fleurs pour Salinger d'Indochine hier soir. Je n'irais pas jusqu'à me taper encore The Catcher in the rye, on était pas si près que ça lui et moi. J'avais pas reçu une lettre depuis 1993.

Ça fait drôle cette année, la mort et les auteurs.

La personne qui allait porter une délicieuse bouteille de cognac à moitié vide avec trois roses rouges sur la tombe d'Edgar Allen Poe, à chaque 19 janvier, était absent cette année. Bien sûr, il y a une tonne d'hypothèses sur l'identité de la, ou même des, personnes. Mais la plus courante est celle que cette année, une des personnes qu'on croyait être le «Poe Toaster» était lui aussi décédé quelques semaine plus tôt.

Bon, bien, c'est l'heure de l'entracte...

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