La crise de l'énergie
Bon, on sait tout que les réserves de pétrole baissent. Il en reste encore pour plusieurs années mais ce pétrole est plus difficile à récupérer (plus épais, plus difficile à transporter par oléoduc, plus coûteux à raffiner aussi). Donc la dépense énergétique pour le récolter/raffiner commence à s'annuler.
Les lobbys du pétrole (probablement toute une gang qui vivent à Dubaï avec des faux turbans, des gros verres fumés et quelques dents en or qui rigolent en regardant les guerres religieuses, territoriales et autres foutaises en se tapant dans le dos à cause de leur invincibilité) n'ont pas avantage à pousser une forme alternative d'énergie.
Les voitures vertes coûtent plus cher en énergie à produire. Les autres formes d'énergie (éolienne, solaire, hydroélectricité, nucléaire, graisse de patate frite, alcool éthylique) demandent énormément de jus à construire et maintenir. Et là, je ne parle pas à travers mon chapeau, j'ai lu sur le sujet.
La question qui se pose maintenant, qu'est-ce qu'on fait?
On retourne au charbon de bois? L'ozone n'est pas à risque, on a prouvé scientifiquement que ce n'était pas juste nous qui avions fait les trous et qu'elle se reforme.
Moi, je dis, on fait ce qu'on a toujours fait. On ignore le problème pis on continue de dépenser comme si rien n'était. Comme ça, on ride pas nos beaux petits fronts en pensant trop pis on apprécie pleinement la vie. Il nous reste quoi à vivre, 30-50 ans? Gros max. Alors, who cares? On est tellement bons à maintenir le status quo et à jouer à l'autruche. Tous les sacs d'épicerie en tissus, tous les bacs à recyclage du monde, tous les hippies parfumés au patchouli ne peuvent pas vraiment faire de différence. On a pas commencé à temps. Il aurait fallu penser à tout ça durant les années 1800, quand l'ère industrielle est commencée. L'ère où on aurait dû mieux gérer les ressources, la pollution, les zones vertes, les usines, les voitures, les efforts de guerre. À la seconde près que l'ère industrielle est arrivée et que tout le monde voulait vivre la grosse vie sale, il était trop tard.
Prospérité et économie. On ne peut pas avoir ces deux notions en même temps.
Et nous savons tous laquelle on préfère. Même les gauchistes endurcis, même les amants de la simplicité volontaire, ils sont tous matérialistes à leur façon. Tout le monde l'est. Regardez les pays plus en difficulté, ils veulent avoir ce qu'on a. Nous, on en veut plus. C'est dans notre nature, ça ne changera pas. Tu as beau avoir tous les bacs de toutes les couleurs du monde, écrire sur du papier recyclé, flusher une fois sur deux, ça ne change rien si tu as 2 autos, une télé 52 pouces pis 1 gros réfrigérateur avec 2 congélateurs.
So sit back and enjoy the ride! Ça va en être une bonne jusqu'à la fin!