Phoque les médias! (J'essaie de ne pas faire censurer le blogue par Google)
On le sait tous, il y a une épidémie de grippe porcine. Mais, est-ce qu'on a raison d'encore créér un état de panique? Quand on parlait de la grippe aviaire, on avait tous peur du jour où elle subirait la mutation qui la rendrait transmissible d'humain à humain. C'était la grosse peur. Tant que ce n'était pas fait, la seule manière de la contracter, c'était de frencher un poulet ou d'avoir comme animaux domestiques de la volaille.
Mais arrive la grippe porcine, et elle est déjà transmissible d'humain à humain. On a pas sauté une étape ici? Et mes questions pertinentes, est-ce que c'est contenable comme épidémie, est-ce qu'il y a un vaccin, est-ce qu'on peut la guérir, etc... On dirait qu'on ne parle pas de ça. Encore affoler les gens. Créer une nouville panique. On est trop occupé à voir Richard Martineau nous montrer comment placer un petit masque à la télé pour pleinement comprendre ce qui se passe. On dirige notre regard sur autre chose que les infos pertinentes. Tout l'attention est sur les chiffres, combien sont infectés ou décédés, ici, au Canada, aux États-Unis, au Mexique. Ah, le Mexique. Combien de gens sur le web ont commencé à traîter les mexicains de sales petites ordures. Que tout est de leur faute. J'ai vu des messages tellement remplis de haine que je me demande si on attendait pas une raison valable d'haïr ce peuple.
Puis en plus, on a les snobs qui sont frustrés parce que leur petit périple au soleil du Mexique va être annulé ou reporté. Parce que ces gens-là ont vraiment les priorités aux bonnes places.
Mais est-ce qu'on parle vraiment des répercussions. Je veux juste ramener l'attention sur nos récoltes. Vous savez, cette année, ça fait 35 ans que des mexicains viennent travailler ici sur du travail tellement rude et ingrat qu'aucun québécois n'ose le faire: ramasser des fruits et des légumes. Même les BS en état de travailler ne touchent pas ça avec un bâton de 10 pieds. Ça va bien aller quand tous nos petits travailleurs mexicains vont rester pris à la frontière en quarantaine. Il va nous coûter cher notre petit casseau de fraise si par malheur c'est un sacro-saint québécois qui aura eu à le cueillir.
Mais allons maintenant à la source du problème. Ça part de où ces putains de grippes là? La grippe aviaire venait des conditions insalubres, des animaux de ferme dans les chaumières. Est-ce que la grippe porcine provient des mêmes facteurs? Des cochons dans les maisons? Ce qui m'amène à une autre exaspération, pourquoi est-ce qu'en 2009 ce n'est pas clair que laisser rentrer des cochons dans une cuisine, c'est juste malpropre. Même un illéttré trisomique atteint du syndrôme de tourette devrait être en mesure de savoir ça. Ce n'est pas comme si une putain de clôture en broche c'est une denhrée de luxe, non? C'est un minimum, un gros minimum! On dirait qu'on est encore à l'âge de pierre où on est toujours à apprendre ce qu'il ou ce qu'il ne faut pas faire.
- « Donc, si j'ai bien compris, dans mon assiette c'est correct, mais dans ma chambre à coucher, c'est mal? »
- « Oui, bravo monsieur Lapierre! Maintenant, qu'est-ce qu'on fait des poules? »
- « Dans [en hésitant] le... pou-lâ.. ier... ?»
- « Ouiiiiii! Bravo, vous êtes presque apte à vivre en société, on fait des progrès. C'est fous ce que 2 ans de cours du soir peuvent amener, non? »
À quand la grippe canine? La grippe chevaline? La grippe féline? La grippe saumonée?
Un moment donné, va peut-être aussi regarder si nos anti-corps sont capable faire face aux maladies qui se présentent aussi. On à choisi un train de vie tellement stérile que je me demande si c'est pas nous autres le problème.
Bonne grippe et ne vous fiez pas aux infos! Approfondissez le sujet par vous-même!