Pride and prejudice and zombies


Vous allez peut-être crier au blasphème, mais je pense que Seth Grahame-Smith a trouvé la façon de rendre le roman classique de Jane Austen intéressant pour un public autre que des fille en quête de romance innocente.

L'histoire est légèrement modifiée.
Le père entraîne ses 5 filles dans l'art de combattre. Il y a maintenant, depuis bon nombre d'année, une épidémie qui à ramené les morts à la vie. Élisabeth et ses soeurs ont l'art de tuer et de décapiter dans leur sang. Mais le texte de Jane Austen s'y retrouve presque intact, juste augmenté, avec des mots interchangés.

Lorsque M. Darcy insulte Élisabeth à la dance, elle se penche pour retirer la dague à sa botte pour lui trancher la gorge à la sortie. Mais son élan de vengeance est interrompu par la horde qui pénètre dans la salle. Les cinq fille prennent alors la position du pentagrame maudit (formation en rond, dos à dos, aux pointes d'une étoile imaginaire) et les têtes se mettent à tomber. La soirée est malgré tout une réussite car chacune des fille à pu danser et aucune n'a été laissée seule sans cavalier.

Ce petit exemple montre que le côté romantique est intact, les va-et-viens en dialogues aussi, mais on y ajoute le danger constant d'une infestation de zombies. Avec aussi du combat à l'épée, quelques ninjas et beaucoup de sang giclé.

Pas mal moins platte, hein?

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