Programme double
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Hier soir, j'ai eu la chance de voir deux films, pas nécessairement récents, mais quand mêmes bons.
J'ai commencé avec Mirrormask, un film écrit par Neil Gaiman (Sandman, Death: The high cost of living, etc...) et réalisé par Dave McKean (artiste extraordinaire et comparse de longue date de Gaiman). Grâce à lui, vous vous doutez que ce film possède un imaginaire et un esthétique fantastique. Et malgré mes présomptions, ce n'est pas du tout un film d'animation. L'histoire se passe dans le rêve d'une jeune fille de 15 ans. Dans ce rêve, deux royaumes opposés (clair et obscur) coexistent. Mais depuis quelques temps, les ombres envahissent le côté clair et elle doit trouver le Mirrormask pour sauver le royaume et ramener l'équilibre. C'est difficile de décrire l'histoire davantage sans tomber dans les clichés évidents, mais ce film vaut vraiment le coup d'oeil. Ça doit faire quatre ans que je voulais voir ce film. Depuis sa première apparition dans les nouveautés du HMV en 2006, j'ai hésité. Pourquoi j'aurais à douter du talent des deux artistes, dont je suis fan? J'ai toujours peur de voir mes idoles échouer. Tant que je n'ai pas vu, le constat ne se fait pas et le dossier reste immaculé. Je peux maintenant dire que je suis très heureux de l'avoir vu et que je vais sûrement l'ajouter à ma collection.
Le 2e film, qui ne pourrait pas être plus différent de premier est Eulogy. Un petit film sans prétention mettant en vedette Zooey Deschanel (une fille que j'adore), Ray Romano, Hank Azaria, Rip Torn, Debra Winger. Ce film date de 2004 et raconte l'histoire d'une famille plus que disfonctionnelle et ce qui se passe quand tous les membres doivent revenir à la maison pour la mort de leur père. On suit l'histoire des 4 enfants, de la mère et des petits-enfants. Ce n'est pas l'histoire typique où tout le monde reconnecte après des années de distance en se racontant leurs souvenirs de leur père. Non. En fait, personne n'est vraiment triste de la mort de celui-ci, personne ne raconte rien de leurs souvenirs parce qu'ils n'en ont pas de marquants. L'histoire tourne plus autour des vies que chacun pense ratée et des vieilles chicanes. Je trouve qu'il y a quelques similitudes à tirer entre ce film et The Royal Tennenbaums. Le côté famille excentrique, les relations face au père, ou plutôt comment les agissement (ou le manque de) du père ont amené la famille où elle est aujourd'hui. J'ai rigolé et j'ai bien apprécié. Je ne vais pas volontairement vers les comédie d'habitude, car je suis souvent déçu, mais celle-là à su tirer sur les bonnes ficelles pour me garder intéressé jusqu'à la fin.
Demain, je vous parle de (500) days of Summer. Petite comédie romantique qui n'en est pas une, vraiment.