Musicalement parlant (je n'avais pas d'idées pour le titre)
Je ne sais pas pourquoi ce matin je me suis levé avec une dent aiguisée contre la musique qui vend au Québec, mais nous sommes ici, vous êtes venus me lire, allons au vif du sujet.
Premièrement, vous savez que je suis un admirateur (même si je n'aime pas le produit final) de ceux qui travaillent vraiment fort pour composer et interprêter leur oeuvre. Des personnes comme Pascale Picard, des groupes comme Malajube, Alfa Rococo, Arcade Fire, etc... Vous savez, ils ont développé leur style, crée leur identité et sont maintenant presque instantanément reconnaissables.
Ce qui m'énerve, c'est que ces personnes là ne sont pas nécessairement ceux qui vendent le plus. Avez-vous remarqué que ce qui marche (ou vend) c'est les groupes-gadgets. Ces groupes qui sont ni plus ni moins que des vulgaires saveurs du mois. Des musiciens qui peuvent se résumer en une seule phrase.
Exemples :
Les Trois Accords : Des Ding et Dong musicaux. Textes absurdes. Malheureux puisqu'ils sont d'excellents musiciens.
The Lost Fingers : Un cover band glorifié qui reprend des tounes semi-populaires des années 80 dans un style.
Sylvain Cossette : Est tombé dans un pattern de comédies musicales et de reprises des années 70.
Tout le monde sait que ce sont des carrières qui ne peuvent qu'être éphémères. Le premier album va toujours vendre, la nouveauté fait son effet, mais les suivant qui vont inévitablement suivre la même recette vont perdre de leur éclat. Et il va rester quoi après? La France. Avez-vous remarqué que n'importe quel artiste qui voit sa carrière plafonner au Québec va s'essayer outremer. Et soit rester là-bas (Garou, Natasha St-Pier) ou revenir pour passer à autre chose. Est-ce que les français ont tellement mauvais goût que leurs propres artistes n'arrivent pas à la cheville de nos rejets? Non, je ne pense pas. Je pense que si on compare nos populations, le bassin est toujours plus grand en France. Si on plaît à 2% de la population française, c'est un gros nombre. Même un groupe de fans marginaux peut être assez grand pour faire vivre un groupe québécois. Mais une fois de plus c'est étirer la sauce.
Puis ensuite, on a les putains de trois mêmes émissions (Génération 80, 90 et 2000) à Musimax qui retardent encore l'inévitable mort des ces groupes en continuant à en parler d'eux ad nauséam.
La vraie question, c'est est-ce qu'on est tellement poli qu'on ne peut jamais parler en mal de ces gens-là. Est-ce qu'on ne peut jamais dire rien de négatif ou de critiques sérieuses. Toujours encenser tout ce qui se fait ici et les mettre sur des podiums qu'ils ne méritent, et par le fait même volent le spotlight aux vrais talents. Imaginez la quantité de talent qu'on ne connaît même pas. Qui, vu qu'ils ne rentrent pas dans le moule Québécor/Énergie/Rock Détente/Archambault se font montrer la porte et se font dire que ça ne vendra jamais. Heureusement que les vrais passionnés continuent à pousser pour ressurgir du lot de produits à l'emporte-pièce.
Ah. ça fait du bien, je me sens mieux aujourd'hui. Bon weekend tout le monde!
Premièrement, vous savez que je suis un admirateur (même si je n'aime pas le produit final) de ceux qui travaillent vraiment fort pour composer et interprêter leur oeuvre. Des personnes comme Pascale Picard, des groupes comme Malajube, Alfa Rococo, Arcade Fire, etc... Vous savez, ils ont développé leur style, crée leur identité et sont maintenant presque instantanément reconnaissables.
Ce qui m'énerve, c'est que ces personnes là ne sont pas nécessairement ceux qui vendent le plus. Avez-vous remarqué que ce qui marche (ou vend) c'est les groupes-gadgets. Ces groupes qui sont ni plus ni moins que des vulgaires saveurs du mois. Des musiciens qui peuvent se résumer en une seule phrase.
Exemples :
Les Trois Accords : Des Ding et Dong musicaux. Textes absurdes. Malheureux puisqu'ils sont d'excellents musiciens.
The Lost Fingers : Un cover band glorifié qui reprend des tounes semi-populaires des années 80 dans un style.
Sylvain Cossette : Est tombé dans un pattern de comédies musicales et de reprises des années 70.
Tout le monde sait que ce sont des carrières qui ne peuvent qu'être éphémères. Le premier album va toujours vendre, la nouveauté fait son effet, mais les suivant qui vont inévitablement suivre la même recette vont perdre de leur éclat. Et il va rester quoi après? La France. Avez-vous remarqué que n'importe quel artiste qui voit sa carrière plafonner au Québec va s'essayer outremer. Et soit rester là-bas (Garou, Natasha St-Pier) ou revenir pour passer à autre chose. Est-ce que les français ont tellement mauvais goût que leurs propres artistes n'arrivent pas à la cheville de nos rejets? Non, je ne pense pas. Je pense que si on compare nos populations, le bassin est toujours plus grand en France. Si on plaît à 2% de la population française, c'est un gros nombre. Même un groupe de fans marginaux peut être assez grand pour faire vivre un groupe québécois. Mais une fois de plus c'est étirer la sauce.
Puis ensuite, on a les putains de trois mêmes émissions (Génération 80, 90 et 2000) à Musimax qui retardent encore l'inévitable mort des ces groupes en continuant à en parler d'eux ad nauséam.
La vraie question, c'est est-ce qu'on est tellement poli qu'on ne peut jamais parler en mal de ces gens-là. Est-ce qu'on ne peut jamais dire rien de négatif ou de critiques sérieuses. Toujours encenser tout ce qui se fait ici et les mettre sur des podiums qu'ils ne méritent, et par le fait même volent le spotlight aux vrais talents. Imaginez la quantité de talent qu'on ne connaît même pas. Qui, vu qu'ils ne rentrent pas dans le moule Québécor/Énergie/Rock Détente/Archambault se font montrer la porte et se font dire que ça ne vendra jamais. Heureusement que les vrais passionnés continuent à pousser pour ressurgir du lot de produits à l'emporte-pièce.
Ah. ça fait du bien, je me sens mieux aujourd'hui. Bon weekend tout le monde!