Le rêve bizarre de la fin de semaine
Samedi soir, j'ai rêvé à une des choses les plus étranges.
Et je m'en souviens encore, ce qui est rare pour moi. D'habitude, je m'en souviens légèrement et une fois levé, tout est d'un vague flou brumeux endormi, que plus rien n'est clair.
J'habitais une maison de trois étages très étroite, légèrement croche (comme quoi la physique habituelle ne s'applique plus). De l'extérieur, ça donne l'impression d'être plus petit, mais rendu en dedans, c'est immense. J'ai 13 colocataires et je n'en connais aucun. Autrement dit, je suis dans un de mes rêves avec un Hugues d'un monde parallèle. Ce Hugues existe dans un monde à part, a sa vie, ses amis, son travail et maintenant, je me retrouve dans sa peau, mais je ne connais rien de sa vie. Ce n'est pas le premier Hugues-Parallax que je croise dans mes rêves.
La maison est construite sur le haut d'une colline terreuse, un peu de gravelle. Pas vraiment de végétation, mais au loin on y voit une fôret. La route pour s'y rendre est assez sinueuse et l'asphalte est vraiment trouée. Style rues de Québec au printemps mais en pire.
La petite vie dans la maison à l'air de se poursuivre comme à l'habitude. Des gens discutent, d'autres sont assis à table et certains rigolent dans une pièce. Moi, j'essaie de trouver la moindre trace de familiarité, mais sans aucun chance.
Soudain, le ciel, qui était gris et orageux, s'éclaire d'une lueur orangée. Je m'approche de la fenêtre pour apercevoir que le sol s'est complètement fissuré d'énormes crevasses qui reluisent de magma volcanique. Le sol tremble. Les poutres de la maison travaillent. La poussière du plafond en plâtre commence à neiger. J'essaie d'alerter les autres, mais certains sont déjà morts. Les murs s'effondrent et je cours vers la sortie. Une fois à l'extérieur, je note le triste spectacle. Je vois maintenant du haut de ma colline, les fissures, la fumée noire qui se dégage à l'horizon des arbres et maisons qui brûlent. Je ne suis pas seul survivant, mais l'état de panique fait que les gens courent partout sans vraiment penser à leurs actes.
Je suis quand même loin de la ville la plus près, mais je décide quand même de m'y rendre à pied. Le chemin est remplis d'obstacles mais, les séïsmes terminés, le sol s'est stabilisé. Les plaques de sol résultantes sont entremêlées, le relief plat d'avant est maintenant plus aléatoire. Il faut y aller d'un pied prudent, car le sol n'est pas le plus stable non plus, la terre venant d'être remuée, le sol est plus mou. Je m'empare d'un bout de bois que j'utilise comme bâton de marche et je continue.
J'arrive enfin en ville. Et là tout d'un coup, l'endroit m'est familier. Je suis en train de monter la rue Belmont à Sainte-Foy. Endroit d'un de mes premiers appartements. Je monte la rue vers le Chemin Ste-Foy et c'est le chaos total. Les gens meurent dans les rues, des personnes crient, les voitures sont carbonisées, les immeubles sont en ruines. Et je m'avance vers la rue Myrand, on dirait que je veux me rendre au Provigo. Et c'est vraiment ce que je fais. J'avance entre les rangées de l'épicerie, les gens pillent et se frappent entre eux pour ramasser le moindre petit cossin. Il y a du sang dans les allées.
Mais, on dirait que je suis plus un spectateur qu'une victime. Un observateur. Je reste d'un calme profond malgré la panique qui m'entoure. Je continue donc à avancer le plancher au carrelage qui lève à plusieurs endroits. Et en arrivant devant les grands réfrigrateurs, je ramasse un carton de lait. Je donne un peu de monnaie au corps du caissier et je retourne vers la maison...
La vie continue et je me réveille...
Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce que ça veut dire?
Et je m'en souviens encore, ce qui est rare pour moi. D'habitude, je m'en souviens légèrement et une fois levé, tout est d'un vague flou brumeux endormi, que plus rien n'est clair.
J'habitais une maison de trois étages très étroite, légèrement croche (comme quoi la physique habituelle ne s'applique plus). De l'extérieur, ça donne l'impression d'être plus petit, mais rendu en dedans, c'est immense. J'ai 13 colocataires et je n'en connais aucun. Autrement dit, je suis dans un de mes rêves avec un Hugues d'un monde parallèle. Ce Hugues existe dans un monde à part, a sa vie, ses amis, son travail et maintenant, je me retrouve dans sa peau, mais je ne connais rien de sa vie. Ce n'est pas le premier Hugues-Parallax que je croise dans mes rêves.
La maison est construite sur le haut d'une colline terreuse, un peu de gravelle. Pas vraiment de végétation, mais au loin on y voit une fôret. La route pour s'y rendre est assez sinueuse et l'asphalte est vraiment trouée. Style rues de Québec au printemps mais en pire.
La petite vie dans la maison à l'air de se poursuivre comme à l'habitude. Des gens discutent, d'autres sont assis à table et certains rigolent dans une pièce. Moi, j'essaie de trouver la moindre trace de familiarité, mais sans aucun chance.
Soudain, le ciel, qui était gris et orageux, s'éclaire d'une lueur orangée. Je m'approche de la fenêtre pour apercevoir que le sol s'est complètement fissuré d'énormes crevasses qui reluisent de magma volcanique. Le sol tremble. Les poutres de la maison travaillent. La poussière du plafond en plâtre commence à neiger. J'essaie d'alerter les autres, mais certains sont déjà morts. Les murs s'effondrent et je cours vers la sortie. Une fois à l'extérieur, je note le triste spectacle. Je vois maintenant du haut de ma colline, les fissures, la fumée noire qui se dégage à l'horizon des arbres et maisons qui brûlent. Je ne suis pas seul survivant, mais l'état de panique fait que les gens courent partout sans vraiment penser à leurs actes.
Je suis quand même loin de la ville la plus près, mais je décide quand même de m'y rendre à pied. Le chemin est remplis d'obstacles mais, les séïsmes terminés, le sol s'est stabilisé. Les plaques de sol résultantes sont entremêlées, le relief plat d'avant est maintenant plus aléatoire. Il faut y aller d'un pied prudent, car le sol n'est pas le plus stable non plus, la terre venant d'être remuée, le sol est plus mou. Je m'empare d'un bout de bois que j'utilise comme bâton de marche et je continue.
J'arrive enfin en ville. Et là tout d'un coup, l'endroit m'est familier. Je suis en train de monter la rue Belmont à Sainte-Foy. Endroit d'un de mes premiers appartements. Je monte la rue vers le Chemin Ste-Foy et c'est le chaos total. Les gens meurent dans les rues, des personnes crient, les voitures sont carbonisées, les immeubles sont en ruines. Et je m'avance vers la rue Myrand, on dirait que je veux me rendre au Provigo. Et c'est vraiment ce que je fais. J'avance entre les rangées de l'épicerie, les gens pillent et se frappent entre eux pour ramasser le moindre petit cossin. Il y a du sang dans les allées.
Mais, on dirait que je suis plus un spectateur qu'une victime. Un observateur. Je reste d'un calme profond malgré la panique qui m'entoure. Je continue donc à avancer le plancher au carrelage qui lève à plusieurs endroits. Et en arrivant devant les grands réfrigrateurs, je ramasse un carton de lait. Je donne un peu de monnaie au corps du caissier et je retourne vers la maison...
La vie continue et je me réveille...
Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce que ça veut dire?